Janvier 2008
Sarkozy allait mettre le pied en Algérie le 3 décembre 2007, quand Mohammed Chérif Abbés, ministre algérien des Anciens combattants, l'attaquait dans la presse. Dans des termes peu diplomatiques, l'Algérien évoquait " le véritable architecte de l'arrivée de Sarkozy au pouvoir, le lobby juif, qui a le monopole de l'industrie en France ". C'est vrai, on ne prête qu'aux riches. Nous avons nous même remarqué l'insistante campagne des médias de la communauté israélite, à commencer par " Actualité juive ", en faveur du candidat Sarkozy. Quant à Israël, ses messages d'amitié à l'intention de ce dernier mettaient en évidence son désir de le voir accéder à la Présidence française. Nous savons aussi nombre de juifs ayant acquis des positions enviables dans la finance. De là, néanmoins, à croire cette communauté détentrice du " monopole de l'industrie " de notre pays, il y a une nuance de taille. Dans l'agression verbale du ministre algérien, plus qu'une offensive contre Sarkozy, c'est une attaque contre la France qu'il faut lire. Car à notre endroit, les gens au pouvoir dans ce pays souffrent de schizophrénie. D'un côté, il nous haïssent parce qu'ils nous doivent beaucoup : leurs frontières dessinées par nos soldats, leurs villes construites par nos architectes, leur pétrole révélé par nos ingénieurs et même, pour partie, leur langue, tant le français se mêle à l'intimité des idiomes algériens. De l'autre, ils ne parviennent pas à défaire ce qui les relie à l'ancienne métropole. A Alger, tout le long du parcours du Président français, le peuple hurlait : " Des visas, des visas ! " Les dirigeants ne le crient pas, mais depuis longtemps ils ont mis leur argent bien au chaud en France où ils se sont acheté de somptueuses propriétés. |
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