Les sales affaires du patron d’Alstom

juillet 2014

Pourquoi Patrick Kron
veut-il démanteler la française Alstom au profit de l’américaine General Electric ?

Il n’y a aucune raison, semble-t-il à première vue, pour vendre « Alstom Power Systems », la branche d’Alstom qui fabrique les turbines nucléaires. En effet, le marché reste porteur et céder Power Systems à General Electric reviendrait, pour Alstom, d’être obligé d’acheter les turbines dont elle a besoin pour ses clients à l’entreprise américaine.

On peut imaginer Patrick Kron cherchant de l’argent pour de nouveaux investissements. En pareil cas, il se tromperait de méthode car il va affaiblir Alstom et l’économie française en même temps qu’il va susciter des mises au chômage supplémentaires. Un comble dans un domaine dans lequel nous excellons ! Loïk Le Floch-Prigent, ancien patron d’Elf Aquitaine a lui aussi fait quelques erreurs. Néanmoins, on ne peut nier sa connaissance du parc industriel français. Il a qualifié la décision de Kron d’ « irresponsable ».

Les motivations de Kron sont sans doute plus personnelles. Déjà, il a fait savoir qu’il quitterait la direction d’Alstom après la vente. Peut-être lui a-t-on promis un poste encore plus lucratif et valorisant. Faut-il se tourner du côté de ses relations pour comprendre ?
Né de parents juifs polonais rescapés des camps nazis, il nourrit un sentiment de proximité avec Israël. En novembre 2011, il était même célébré avec chaleur par les autorités israéliennes au cours du Forum francophone des affaires qui se tenait à Tel-Aviv. En tout cas, on aura remarqué l’empressement de Kron à boucler la vente. Comme s’il cherchait à rendre sa décision irréversible.

Dans le jeu de concentrations industrielles qui accompagne la montée en puissance du mondialisme, tous les coups sont permis.

On sait Patrick Kron, patron d’Alstom, cherchant à vendre une partie de l’entreprise à la société américaine General Electric, se préparant à causer un grave préjudice à la France .Dans notre article ci-contre , nous nous interrogeons sur le système relationnel de Kron, seul capable d’expliquer cette trahison contre les intérêts de la France. Une chose apparaît : une collusion entre le cabinet d’avocats chargé de représenter Kron dans la vente et la direction de General Electric.

En effet, le patron de General Electric s’appelle Jeff Immelt. Il a un frère, Steve Immelt, un avocat membre du cabinet américain Hogan Lovells qui, le 1er juillet, va devenir le patron de cette boite. Or, sans doute en toute naïveté, Kron a choisi le cabinet Hogan Lovells pour le représenter dans la vente.

Mieux ! Alstom est poursuivi par la Justice américaine pour une histoire de corruption. Kron est lui-même impliqué dans cette affaire. Or, heureux concours de circonstances, une certaine Rachel Brandenburger, encore récemment au Département américain de la Justice, travaille elle aussi chez Hogan Lovells. Elle est spécialisée dans la lutte anti-trust.

En clair, au cabinet Hogan Lovells, on attend Kron en embuscade. S’il accepte de vendre à General Electric, tout pourrait bien s’arranger pour lui et la Justice américaine se faire compréhensive. Sinon, il pourrait avoir de gros ennuis. Kron, semble-t-il, a fait son choix.

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