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juillet 2014
veut-il démanteler la française Alstom au profit de laméricaine General Electric ? Il ny a aucune raison, semble-t-il à première vue, pour vendre « Alstom Power Systems », la branche dAlstom qui fabrique les turbines nucléaires. En effet, le marché reste porteur et céder Power Systems à General Electric reviendrait, pour Alstom, dêtre obligé dacheter les turbines dont elle a besoin pour ses clients à lentreprise américaine. On peut imaginer Patrick Kron cherchant de largent pour de nouveaux investissements. En pareil cas, il se tromperait de méthode car il va affaiblir Alstom et léconomie française en même temps quil va susciter des mises au chômage supplémentaires. Un comble dans un domaine dans lequel nous excellons ! Loïk Le Floch-Prigent, ancien patron dElf Aquitaine a lui aussi fait quelques erreurs. Néanmoins, on ne peut nier sa connaissance du parc industriel français. Il a qualifié la décision de Kron d « irresponsable ». Les motivations de Kron sont
sans doute plus personnelles. Déjà, il a fait savoir
quil quitterait la direction dAlstom après
la vente. Peut-être lui a-t-on promis un poste encore plus
lucratif et valorisant. Faut-il se tourner du côté
de ses relations pour comprendre ? Dans le jeu de concentrations industrielles qui accompagne la montée en puissance du mondialisme, tous les coups sont permis. |
On sait Patrick Kron, patron dAlstom, cherchant à vendre une partie de lentreprise à la société américaine General Electric, se préparant à causer un grave préjudice à la France .Dans notre article ci-contre , nous nous interrogeons sur le système relationnel de Kron, seul capable dexpliquer cette trahison contre les intérêts de la France. Une chose apparaît : une collusion entre le cabinet davocats chargé de représenter Kron dans la vente et la direction de General Electric. En effet, le patron de General Electric sappelle Jeff Immelt. Il a un frère, Steve Immelt, un avocat membre du cabinet américain Hogan Lovells qui, le 1er juillet, va devenir le patron de cette boite. Or, sans doute en toute naïveté, Kron a choisi le cabinet Hogan Lovells pour le représenter dans la vente. Mieux ! Alstom est poursuivi par la Justice américaine pour une histoire de corruption. Kron est lui-même impliqué dans cette affaire. Or, heureux concours de circonstances, une certaine Rachel Brandenburger, encore récemment au Département américain de la Justice, travaille elle aussi chez Hogan Lovells. Elle est spécialisée dans la lutte anti-trust. En clair, au cabinet Hogan Lovells, on attend Kron en embuscade. Sil accepte de vendre à General Electric, tout pourrait bien sarranger pour lui et la Justice américaine se faire compréhensive. Sinon, il pourrait avoir de gros ennuis. Kron, semble-t-il, a fait son choix. |
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