Pourquoi le départ de Paul Bernard et d’Aquilino Morelle de l’Élysée ?

juin 2014

Les médias ont évoqué le licenciement de l’Élysée de Paul Bernard, nommé au comité directeur du CRIF et protégé de Maurice Lévy, de patron de Publicis. Manquait la raison de la mise à pied de la plume du Président de la République, Aquilino Morelle.

Bernard travaillait avec Aquilino Morelle au service des écritures du Président. Mais les deux hommes se jalousant, Morelle avait fini par obtenir la tête de son rival. Toute l’aile gauche de la communauté juive s’est alors mobilisée pour venger son héros.

Les petites mains de la communauté ont cherché les faiblesses de Morelle. Elles n’ont pas tardé à découvrir que, travaillant par le passé à L’IGAS (Inspection générale des Affaires sociales), il avait été dans le même temps salarié des laboratoires pharmaceutiques danois Lundbeck. Une double allégeance qui est perçue par ses détracteurs comme un « conflit d’intérêts ».

Michaël Hajdenberg, journaliste et fils de Henri Hajdengberg *, a alors été chargé de faire monter la mousse. C’est lui qui est à l’origine de la « révélation » à Mediapart qui a provoqué le renvoi de Morelle. Pour faire bonne mesure, on y a ajouté une affaire de chaussures cirées à prix d’or, et aux frais de l’Élysée, par un intervenant extérieur. De quoi faire monter les aigreurs des petits revenus de notre socialo-cratie.

Détail piquant, le nom Morelle signifie « Maure ». Il est porté en général par des personnes dont un ancêtre lointain était arabe, souvent un blessé resté derrière ses camarades après des combats contre les chevaliers chrétiens. Mais ce n’est qu’un détail, pas un motif d’opprobre.

Note

* Henri Hajdenberg est avocat et ancien président du CRIF.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

 
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