à bord de la voiture 12 du Thalys ? |
Le 21 août, Ayoub El-Khazzani, un Marocain, monte dans la voiture 12 du Thalys, portant dans sa valise un Kalachnikov, un pistolet Luger de 9 mm, un cutter et, semble-il, un bidon dessence. Il entre dans les toilettes avec sa valise et ressort le fusil dassaut en main. Son intention de nuire ne fait pas
de doute. Six hommes vont essayer de limmobiliser. Trois
dentre eux y parviendront. Sur ces six hommes, on compte
un jeune Français prénommé Damien, un Britannique
et quatre Américains. Cela fait bien peu de Français
! Il a alors un premier rôle vedette : il tire le signal dalarme, affirme-t-il. Il parvient même à se blesser en faisant ce geste. Étrangement, le contrôleur dit lui aussi avoir tiré le signal. Il fallait bien être deux pour un tel acte. Nul ne peut prévoir comment il se comportera pris dans un scénario dhorreur. Néanmoins, sil ny a pas de loi obligeant à lhéroïsme, le bon sens commande la pudeur quand on a senti ses entrailles se liquéfier. Force est cependant de constater la relative passivité des Français de la voiture 12. Hélas ! Cela illustre bien un constat de tous les jours : le courage, le patriotisme authentique, le sens du sacrifice ne sont plus des vertus très pratiquées en notre douce France. Comment sen étonner ? Quun héros surgisse et,
le plus souvent, on tait sa bravoure. Par exemple pour nos soldats
qui reviennent dAfghanistan. Pensez donc, « ils
sont payer pour mourir ces gens-là ! » Et puis,
un militaire, cela éveille toujours la méfiance
chez les bien-pensants. Certains préconisent des contrôles systématiques dans les gares : pour le moindre déplacement, il faudrait arriver une ou deux heures avant et le prix du billet sans doute doublerait, pour payer les services de sécurité. Impossible ! En revanche, linitiative de la
SNCF de mettre en place un numéro de téléphone
spécial, pour signaler les comportements agressifs ou
les débuts dattaques, nous semble une bonne idée. Avant tout, il faudrait changer létat desprit de nos concitoyens. Que nous sortions de notre culture de lâcheté, de paresse et de laissez-aller. Mais pour cela, il faut le vouloir. |
www.recherches-sur-le-terrorisme.com |