Notre ministre du Travail,
François Rebsamen, est-il le fils d’un officier nazi ?

juin 2014

François Rebsamen affirme que son père né à Stuttgart en 1917 est passé de Mulhouse à Bâle en Suisse, pendant la Deuxième guerre mondiale, pour échapper à la conscription en tant qu’Alsacien. Il a alors obtenu la nationalité helvétique dont bénéficie aussi son fils.

Problème, un article publié le 9 août 1945 dans « La Bourgogne Républicaine », journal de la libération, signalait que les autorités recherchaient un certain Éric Rebsamen.

Photo de l'articleeric-rebsamen-pere-francois-ministre
Le papier dit : « Éric Rebsamen est né à Stuttgart le 9 janvier 1917, mais il est de nationalité suisse. Inculpé d’atteinte à la sécurité de l’État, il est actuellement en fuite. Arrivé à Dijon en novembre 1939, il a été interprète et chef d’atelier au garage Renault jusqu’en novembre 1943, date à laquelle il part pour Paris. Il aurait rejoint la Suisse. Le voici, photographié en tenue d’officier allemand. Tous renseignements utiles sur son activité au cours de l’occupation peuvent être adressés à M. Geoffroy de la Mothe, juge d’instruction, Cour de justice, cabinet n°5, Dijon ».

Interpellé à propos des activités de son père pendant l’occupation, Rebsamen affirme qu’il est victime d’une rumeur que fait courir la droite à Dijon pour nuire à sa réputation pour des raisons électoralistes.

Admettons, mais il conviendrait en pareil cas que le gouvernement éclaire les citoyens sur cet autre Éric Rebsamen, né lui aussi le 9 janvier 1917 à Stuttgart, qui a lui aussi un lien avec Dijon et la nationalité suisse. Ce d’autant plus que d’origine juive, Éric Rebsamen, le père de notre ministre, aurait été traître à double titre s’il s’avérait qu’il s’agit de la même personne.

Si le fait d’endosser l’uniforme nazi peut surprendre de la part d’un juif, il faut savoir que certains membres de cette communauté ont combattu comme volontaires sous le drapeau allemand pendant la guerre.

Visite de la police chez Yves Bertrand après sa mort
Yves Bertrand, ancien patron des RG est décédé le 3 juin 2013 dans son appartement parisien
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La famille est immédiatement prévenue par la concierge et croit nécessaire d’informer le commissariat voisin. Erreur ! Les policiers entrent, font sortir la fille de Bertrand, Florence qui vient d’arriver, et... fouillent les lieux.Pour se livrer tranquillement à cette besogne, les hommes en bleu n’appellent pas un médecin pour constater le décès. On comprend, qu’informer sur la personnalité de Bertrand, ils cherchent des documents sensibles. Détail qui vaut la peine d’être dit, c’est Bertrand, qui écrivait tout sur des carnets pendant son activité, qui a été le premier à découvrir le passé présumé collaborationniste du père de François Rebsamen.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
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