À la fin du siècle, la population
de la France serait très majoritairement de souche extra-européenne...
Aymeric Chauprade, ancien professeur à
lÉcole militaire, fait ce constat dans un texte
récent, publié sous le titre « Limmigration
extra-européenne, un défi majeur pour lUnion
européenne ». Nous en reprenons le passage le
plus important. Chauprade, on se souvient, a été
mis à pied par Hervé Morin, alors ministre de la
Défense pour la publication du livre : « Chronique
du choc des civilisations ».
« Laccroissement naturel
de lEurope occidentale nest pour quinze pays, que
de + 400 000 habitants, tandis que le solde migratoire annuel
est de lordre de + 1,6 millions de personnes. Autrement
dit, limmigration (légale) est quatre fois plus
importante que laccroissement naturel des citoyens européens.
Si limmigration progresse quatre fois plus vite que laccroissement
naturel, on peut alors en conclure aisément que la population
européenne est en passe dêtre remplacée,
sur un temps historique très court, par des populations
non européennes. Autrement dit, lEurope en tant
que réalité ethnique est en voie de disparition
».
Plus loin, lauteur évoque
la situation de la France. « Nous disposons de
chiffres de lINSEE pour lannée 2001. Officiellement,
9% de la population de la France métropolitaine est originaire
du continent africain et dEurasie (Turquie). A eux seuls,
ces 9% de la population de la France métropolitaine assurent
16% des naissances en France, soit 110 000 naissances. Une projection
pour 2030 ouvre sur la perspective suivante : dans 25 ans, la
France compterait 10 millions de résidants légaux
dorigine extra-européenne, ce qui représente
15% de la population et 30% des naissances. Autrement dit, au
tiers de ce siècle, un tiers de la « future France
» serait déjà dorigine extra-européenne.
Dans ces conditions, il paraît assuré quà
la fin du siècle, la population de France serait très
majoritairement de souche extra-européenne, les derniers
« Gaulois » étant en train de mourir
».
Un formulaire pour les enfants
maghrébins
Nous avons pris contact avec lécole
élémentaire Gérard Philipe, de Grigny, dans
lEssonne, lune des écoles qui distribue le
formulaire ci-dessous. Cette distribution a été
ordonnée par les rectorats et concerne les enfants tunisiens,
marocains et algériens. On remarquera la partie du texte
en arabe. Est-ce
le meilleur moyen dassimiler une population dorigine
étrangère ?
Limmigration maghrébine
prend de plus en plus la forme dune colonisation, au sens
sémantique du terme. (Dans lencyclopédie
Larousse on lit : « Coloniser un pays, le transformer
en une colonie, en un territoire dépendant dune
métropole »). Est-ce
lavenir voulu par nos dirigeants pour la France et a-t-on
demandé aux Français leur avis ?
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LEurope
se prend les pieds dans ses contradictions
Deux textes
contradictoires circulent aujourdhui dans lUnion
européenne. Le premier, estampillé par le Conseil,
le second voté par le Parlement. Il sagit de létiquetage
de « la viande issue de labattage rituel »,
en dautres termes la viande « halal » pour
les musulmans et « cachère » pour les
juifs.
Il faut tout dabord savoir ces deux instances ayant accepté
une dérogation au droit commun, autorisant labattage
rituel, cest à dire sans étourdissement des
animaux.
Aujourdhui, la polémique ne concerne plus que létiquetage
de cette viande, afin dassurer les consommateurs quils
achètent bien la viande de leur choix : abattue de manière
classique après étourdissement de lanimal,
afin de lui éviter dinutiles souffrances, ou sans
cette précaution, pour se conformer aux préceptes
religieux musulmans et juifs.
Le souci de transparence dicte que lon sache par quel type
dabattoirs est passée la viande présentée
sur létal du boucher. Problème propre à
la viande cachère, cependant, un nombre croissant de juifs
considère la partie postérieure de lanimal
comme impure.
Même abattue selon les règles rabbiniques, la partie
arrière de lanimal nest donc pas consommable
par le plus grand nombre des juifs pratiquants. Au cours des
années, lhabitude a été prise découler
dans les boucheries non-juives la partie postérieure de
la carcasse.
Aujourdhui la communauté juive sinsurge contre
le Parlement européen. Ce dernier, en effet, a voté
le 16 juin 2010 lamendement 205, qui rend obligatoire létiquetage
de « la viande issue de labattage rituel ».
Ceci implique que la partie postérieure des animaux, vendue
jusquà aujourdhui aux non-juifs sans indication,
devra porter la mention cachère.
Pourquoi sen inquiéter, se diront les lecteurs ?
Parce quinformés de lorigine de la viande
qui leur est proposée, nombre dacheteurs pourraient
sen détourner, estimant quon veut leur vendre
« des restes » ou tout simplement parce quils
sont opposés à labattage sans étourdissement.
Les communautés juives européennes, et principalement
françaises, craignent que ces morceaux estimés
par eux impurs, ne trouvent pas preneurs sur le marché.
Elles seraient alors obligées dassumer tout le prix
de la carcasse. Il en résulterait pour les juifs un renchérissement
au kilo de la viande cachère.
Dans cette affaire, il est quand même étonnant de
voir que le Conseil des ministres de lUnion européenne,
faisant fi de la législation votée par le Parlement,
a préféré satisfaire les demandes des rabbins
dans un document intitulé « Information des consommateurs
sur les denrées alimentaires », publié
le 7 décembre 2010, six mois après le vote du Parlement.
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