UN RELAIS MONDIALISTE
La fondation franco-américaine

mai 2013

La French-American Foundation (Fondation franco-américaine) a été créée en 1981. Chaque année, « elle sélectionne pour leurs réalisations et leur leadership, 10 Français et 10 Américains âgés de 30 à 40 ans, appelés à jouer un rôle important dans leur pays et dans les relations franco-américaines ». Quand on sait François Hollande, Pierre Moscovici ou Éric Raoult figurant sur la liste des 172 noms français élevés au rang de « Young leaders », « jeunes chefs »
devrions-nous traduire dans notre langue, on est amené à s’interroger sur cette coïncidence.

À tout seigneur, tout honneur, on ne compte pas moins de cinq « Jeunes leaders » de la Fondation franco-américaine dans l’actuel exécutif de la France.

Comme nous l’avons dit, François Hollande, notre Président de la République, mais aussi :
- Pierre Moscovici, notre ministre des Finances,
- Arnaud Montebourg, qui sévit au « Redressement productif »
- Marisol Touraine, aux Affaires sociales,
- et Najat Vallaud-Belkacem, aux Droits de la femme.

Certes en moins grande concentration, on retrouve cependant des « Jeunes leaders » dans les gouvernements de droite :
- Alain Juppé, six fois ministre et une fois Premier ministre de 1995 à 1997 et de 2010 à 2012,
- Nathalie Kosciusko-Morizet, cinq ans ministre et secrétaire d’État de 2007 à 2012,
- Jeannette Bougrab, secrétaire d’État de 2010 à 2012,
- François Léotard, deux fois ministre de 1986 à 1988 (Culture) et de 1993 à 1995 (Défense),
- Valérie Pécresse, trois fois ministre et porte-parole du gouvernement entre 2007 à 2012,
- Éric Raoult, ministre à l’intégration de 1995 à 1997,
- Jacques Toubon, deux fois ministre entre 1993 et 1997 (Culture et Justice),
- ou Laurent Wauquiez, quatre fois ministre entre 2007 et 2012.

C’est néanmoins dans la presse et dans le monde des affaires que l’on trouve le plus grand nombre de ces « Jeunes leaders ». Qu’on en juge pour les médias :
- Alexandre Bompard, à Canal Plus puis à la direction d’Europe1 de 2004 à 2011,
- Hedwige Chevrillon, à BFM TV,
- Jérôme Clément, qui a sévi à la direction de Arte de 1991 à 2011.
- Annick Cojean, animatrice à France 5 et journaliste au Monde,
- Jean-Marie Colombani, ancien directeur du Monde et aujourd’hui chroniqueur sur plusieurs radios et télévisions,
- Matthieu Croissandeau, longtemps au Nouvel Observateur et aujourd’hui rédacteur en chef au Parisien,
- Louis Dreyfus et Matthieu Pigasse, auquel on doit un nouveau départ des Inrockuptibles, un hebdomadaire branché au ton provocateur mais atlantiste.
- David Fontaine, journaliste au Canard Enchaîné,
- Bernard Guetta, qui a tourné dans toute la presse comme éditorialiste, du Monde jusqu’à France Inter en passant par le Nouvel Observateur,
- Erick Izraelewicz, directeur du Monde jusqu’à la fin de sa vie et présent à la réunion du Groupe Bilderberg de 2012 en Virginie. Il faut bien varier les plaisirs !
- Jean-Noël Jeannemey qui a fait toute une carrière dans la radio, y compris à la tête de Radio France Internationale,
- Laurent Joffrin, ancien directeur à Libération et aujourd’hui au Nouvel Observateur,
- Sylvie Kauffmann, directrice éditoriale au Monde,
- Yves de Kerdrel, ancien du Figaro, actuel directeur général de Valeurs Actuelles et Spectacle du Monde et participant à la réunion du Groupe Bilderberg en 2006,
- Alain Minc, économiste qui a servi au conseil de surveillance du Monde,
- Laurance N’Kaoua, journaliste aux Échos,
- Dominique Nora, journaliste au Nouvel Observateur,
- Christine Ockrent, journaliste télé, puis dirigeante de l’Express avant de devenir directrice générale de l’AEF (Audiovisuel extérieur de la France),
- Pascal Riché, le rédacteur en chef de Rue 89,
- Guy Sorman, dont la plume sévit régulièrement dans Le Figaro.

Quelques autres noms méritent d’être signalés comme ceux d’Olivier Ferrand (président de Terranova, la boîte à idée du Parti socialiste), Anne Lauvergeon (fondatrice puis patronne d’Areva de 2001 à 2011) ou Sophie-Caroline de Margerie (Conseiller d’État).

Sans tomber dans le complotisme, comment ne pas voir que les Américains ont bâti en France un réseau d’influence à travers les « Jeunes leaders » de la French-American Foundation ? La presse et les plus hautes instances de notre pays sont pénétrées. Ce n’est pas le seul réseau, mais celui-là avec cinq hommes dans l’actuel exécutif pèse d’un poids significatif. Ceci explique que les intérêts de la France et des Français soient oubliés.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

Lire aussi: "Comment s'attirer des sympathisants, pour conquérir le pouvoir?"

 

 
Retour Menu
Retour Page Accueil