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octobre 2010
On connaît le GIEC, ou « Groupe dexperts intergouvernementaux sur le climat ». On lui reproche ses conclusions parfois exagérées et ses tendances à lalarmisme, sous la direction de son président Rajendra Kumar Pachauri. Ce dernier, par exemple, en 2007, avait affirmé que les glaciers de lHimalaya auraient disparu en 2035. Mis au pied du mur par des scientifiques, Pachauri avait du revenir sur ses propos. Le GIEC est un organe intergouvernemental ouvert à tous les pays membres des Nations Unies basé à Genève. Créé en 1988 à la demande du G7 (les sept plus grandes puissances économiques dalors), il a pour mission détudier les risques liés au changement climatique. La présidence du GIEC se voit remise en question par un rapport publié par lIAC début septembre 2010. LIAC, ou Conseil interacadémique, est une structure regroupant 22 présidents duniversités du monde entier. Or ces universitaires de haut vol ont quelques raisons inavouées de vouloir la peau de Pachauri. Né en Inde en 1940, Rajendra Kumar Pachauri est loin dêtre le chercheur objectif quil veut paraître. Aux commandes du GIEC depuis 2002, il a fait partie de l « Indian Oil Corporation » (Compagnie pétrolière indienne) de 1999 à 2003. De 2002 à 2005, on le retrouve au « National Thermal Power Corporation », la principale compagnie productrice dénergie en Inde. Des structures généralement peu soucieuses du réchauffement climatique sinon pour polir leur image de marque. Pachauri, en même temps quil préside aux destinées du GIEC, dirige aussi « The Energy and Resources Institute ». On note la grande ubiquité de cet homme, partagé entre le GIEC, à Genève, et linstitut indien installé à New Delhi. Mais il y a plus étonnant. « The Energy and Resources Institute » est en fait financé par « Tata group », lun des plus gros trust industriel de lInde. Désormais présent sur tous les continents, et actif à la fois dans les domaines de lénergie, de la chimie, de linformatique, de lindustrie automobile etc ... lui non plus na rien dun écologiste. Dans un pays où 25% de la population vit dans lextrême pauvreté, on comprend les problèmes denvironnement venant souvent en second plan. Du reste, en septembre 2007, un institut américain, Blacksmith, faisait entrer lInde dans la liste des pays aux sites les plus pollués du monde, avec la Chine, la Russie, lUkraine, le Pérou, la Zambie et lAzerbaïdjan. Le constat dépassait limaginable. Sur le site de Sukinda, dans la province de lOrissa, à lest de lInde, selon Blacksmith, lair et leau contiennent du chrome dans des proportions allant jusquà 20 fois le niveau autorisé par lOrganisation mondiale de la santé. Résultat, dans les villages environnant le site, 86,42% des décès sont liés à lintoxication par le chrome. On serait tenté de dire à Pachauri, occupez vous de votre pays, avant de venir nous donner des conseils. Mais ses doubles casquettes et ses liens avec lindustrie indienne nous font subodorer autre chose. Ne chercherait-il pas à semer la panique dans les pays occidentaux pour handicaper les industries qui nous restent, en les alourdissant de contraintes sous prétexte de lutter contre le réchauffement climatique ? En tout cas, les exagérations de Pachauri et son ton alarmiste vont bien dans ce sens. |
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