|
juin 2011
Second du genre en lespace de trois ans, un sommet se tenait au Liban au mois de mai. Chose surprenante, dans un pays qui rassemble une trentaine de confessions chrétiennes et musulmanes, toutes les variantes doctrinales étaient représentées. Autre surprise, la rencontre sest terminée sur un communiqué accepté à lunanimité. Certes, il était convenu que le sommet naborderait pas les questions politiques qui divisent le pays. Il fallait rester dans le consensuel, comme savent si bien le faire les hommes de robes. Mais voilà, les mots sont lourds de sens. Le communiqué à peine publié depuis quelques heures suscitait la colère du Hezbollah. Le texte en effet stipulait que «
lÉtat
libanais a le droit de libérer le territoire libanais
occupé par Israël ».
En lisant ces mots le parti chiite sursautait. Pour lui, il fallait
écrire : « Les Libanais ont le droit de libérer
le territoire libanais occupé par Israël ».
On ne peut que se réjouir, quun rassemblement des chefs de toutes les confessions du Liban ait si bien mis en évidence le droit, quitte à isoler ceux parmi les chiites, qui font passer leur communauté avant le pays lui-même. |
www.recherches-sur-le-terrorisme.com |