DE LIMMIGRATION |
juin 2011
Toutes tentatives pour locculter est désormais
impossible : la problématique de limmigration devient
un élément central de la politique de notre pays,
mais aussi de toute lEurope de Schengen. En janvier, la
Grèce parlait de construire une barrière de 12,5
km de long sur la frontière dEvros, pour bloquer
limmigration clandestine venant de Turquie. En mars et
avril, 20 000 migrants irréguliers, pour la plupart tunisiens,
débarquaient sur lîle de Lampedusa. LItalie,
dont les lieux dépendent, leur octroyait un permis de
séjour les autorisant à se déplacer à
travers tout lespace Schengen, donc de se rendre en France.
Pays qui accueille déjà les deux tiers de la diaspora
tunisienne installée en Europe. Réflexion sur les
enjeux des migrations massives qui nous guettent. De son côté, Cecilia Malmström,
commissaire européenne aux affaires intérieures,
déclarait dans « Le Monde » du 8 avril
: Ne serait-il pas plus raisonnable, avant de songer à recourir à limmigration, de penser à réintégrer tous ces chômeurs dans le travail ? Pourtant, attaquant la timide mesure
de Guéant, évoquée plus haut, Laurence Parisot
estimait que « diminuer le nombre détrangers
autorisés à immigrer en France est une aberration
». Elle ajoutait : « Restons un pays ouvert,
qui accueille de nouvelles cultures et tire profit du métissage...
» Daprès les chiffres de 2007 disponibles dans les statistiques de lINSEE, en France, 61,5% des immigrés viennent de pays non-européens : dont 42,3% dAfrique et 4,5% de Turquie. Plus inquiétant, sur 90 062 immigrants arrivés dAfrique, seulement 2 097 sont déclarés « travailleurs permanents » (2). Qui sont donc les autres immigrants ? On lit que 19 014 sont entrés au titre du regroupement familial. Proportion déjà considérable, mais le chiffre est pourtant tronqué. Deux autres colonnes figurent en effet dans le tableau. Lune, sous le titre « familles de Français », affiche 13 122 personnes. Une autre, sous lintitulé « vie privée et familiale », déclare 43 938 individus. On comprend, quafin den atténuer limportance, lINSEE a divisé la motivation du regroupement familial sous trois dénominations. Pour lannée évoquée par cette organisation (2). ce sont en réalité 84,47% des immigrants africains qui sont entrés en France au titre dune forme de ce fameux regroupement familial. Or, soyons clairs, il sagit pour la plupart de conjoints et denfants destinés à se retrouver à la charge de la société, en tant quélèves, bénéficiaires de la sécurité sociale voire, pour certains, demandeurs daides sociales. Ce nest pas tout ! Sur 193 520 mariages contractés en 2009, 41 578 létaient avec un époux né à létranger et 16 380 entre un homme et une femme tous les deux nés hors de nos frontières. Cela signifie que, cette année-là, 74 338 des personnes mariées en France étaient nées à létranger. En dautres termes, 19,20% des mariés de 2009 étaient nés à létranger. Encore, convient-il de préciser, que les enfants dimmigrés nés en France, ne sont évidement pas comptabilisés parmi les époux nés à létranger. Nous pouvons donc estimer le nombre de mariages dun conjoint de la première ou de la seconde génération de limmigration à 25 ou 30% du total. Voilà qui devrait nous amener à nous interroger quant au remplacement des générations, qui tend à se faire dans une proportion importante par des étrangers, dont beaucoup venant dAfrique noire ou du Maghreb. Certes, tous les nouveaux arrivants de lautre versant de la Méditerranée ne sont pas des analphabètes ou des voyous. Néanmoins, un nombre important, la majorité nous semble-t-il (3). est issu des catégories sociales inéduquées. Au choc culturel, sajoute pour eux et leurs enfants des difficultés dadaptation à notre société. Résultat, plus que les autres couches de la population vivant en France, ils sont un terreau fertile pour la délinquance. A cela sajoute la dimension musulmane. Tous les musulmans ne sont pas des islamistes, loin de là. Mais ce qui nous semble naturel, ils restent pour la plupart attachés à leur culture dorigine, différente de la nôtre, et aspirent à une reconnaissance collective de celle-ci. Quand, en petit nombre, ils doivent se contenter du cadre des libertés religieuses et culturelles propres à notre pays, formant des effectifs proportionnellement de plus en importants, leurs exigences iront croissant et ils chercheront à obtenir des dérogations au droit commun. Les faiblesses de certains candidats aux élections, attirés par cette réserve de voix, sont déjà une raison de nous alerter. Mais par vagues successives, jouant du regroupement familial et de mariages contractés avec des conjoints de leurs pays dorigine, les musulmans peuvent un jour dépasser en nombre les Français par le sang, peu ou prou de culture chrétienne. Sappuyant sur les fondements démocratiques de notre société, il leur deviendrait alors facile dimposer à notre pays une culture dominante, qui nest pas la nôtre. De nous forcer à accepter des manières de vivre et de se comporter que nous apprécions, ou au moins tolérons, dans leurs terres dorigine, mais ne souhaitons pas voir adopter au pays de nos ancêtres, la France. Aussi, plus quune suspension des accords de Schengen, nous préconisons leur remise à plat , accompagnée dune renégociation de tous les traités passés et règlements concernant limmigration, acceptés dans le cadre de lUnion européenne. Faute de quoi, cest lappartenance à lUnion européenne elle-même, quil nous faudrait remettre en question. Voilà aussi pourquoi, il nous apparaît indispensable dinterrompre limmigration, principalement musulmane. Ceci pour nous donner le temps dassimiler les immigrants légalement installés sur notre sol, et plus encore ceux qui sont devenus français. Si daventure certains dentre eux venaient à refuser cette assimilation, il faudrait, courtoisement et dignement, mais fermement, les inviter à rejoindre des pays plus adaptés à leurs aspirations. Ceci, encore, parce quun peuple a le droit de recevoir qui il veut sur son sol et parce que nul ne peut être contraint de devenir un étranger dans la patrie de ses ancêtres. Parce quenfin, la nation française a le devoir de refuser la perpétration contre elle dun ethnocide appelé aussi génocide culturel.
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Immigrants tunisiens rencontrés en France Ils formaient un groupe dune dizaine de jeunes gens âgés de vingt à trente ans, attendant que la chance leur tombe dessus devant la gare de Lyon à Paris. Deux dentres eux parlaient quelques mots de français. Les autres savaient à peine dire bonjour. Ils venaient tous du sud de la Tunisie. Entrés en France en se faufilant dans les trains ou avec laide de passeurs, ils se moquaient bien des envolées lyriques de Sarkozy ! Ils nont quune demande : « Donne-moi du travail ! » Que sais-tu faire ? « Tout ! » Donc rien. Ils ont des papiers remis par les autorités françaises. Dans trois mois, sils le veulent, ils recevront 2000 pour rentrer en Tunisie. Presque une aubaine pour eux. Ils ne comprennent pas pourquoi on ne leur donne pas cet argent tout de suite. Encore moins pourquoi, après une semaine, ils seront en situation irrégulière, puisquil leur faut trois mois avant de recevoir les 2000 . Ahmed ne se pose pas ce genre de questions. « Je suis prêt à me marier avec nimporte qui », affirme-t-il. Voilà qui tombe bien, il y a aussi des Françaises qui sont prêtes à se marier avec nimporte qui... A-t-on bien, dans nos pays, mesuré toute la dimension du phénomène migratoire ? |
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