EN MARGE
DE LA DERNIÈRE OFFENSIVE SUR GAZA

septembre 2014

 « Et si Gaza et les enfants palestiniens
étaient juifs ?
»

« Imaginons un instant que les Arabes aient obtenu, après la guerre israélo-arabe de 1948, une part plus importante de territoire que les Israéliens et que la bande de Gaza soit tout ce qu’il reste d’Israël.

Supposons pour un instant qu’à la place des Palestiniens, plus d’un million 800 000 Juifs soient entassés dans la bande de Gaza (d’une superficie égale à la moitié de la ville de New York) et que l’État de Palestine, financé et soutenu par une superpuissance, administre l’attribution de calories des Juifs de Gaza à un niveau limité à 2300 calories par jour.

Imaginons que les enfants palestiniens de ce Gaza-là soient des enfants juifs, soumis à un embargo qui les prive de jouets, de livres, de musique et, jusqu’à il y a quelques années, de pâtes alimentaires. Quelle serait, à votre avis, la réaction du monde ? »

Bonne question, posée par un certain Robert Bonomo, voyageur et blogueur sur Internet. Même si nous savons cela impossible, parce que l’Occident, en premier lieu les États-Unis, n’aurait pas laissé faire.

 

 Pas d’enquête sur Gaza pour la fiancée
de George Clooney

Diplômée en droit d’Oxford et de New York, britannique d’origine libanaise, Amal Alamiddin a prétexté un emploi du temps surchargé pour refuser d’être l’un des trois membres de la commission d’enquête des Nations Unies sur les « éventuelles » violations des droits de l’homme à Gaza pendant la dernière attaque. C’est pourtant un dossier valorisant pour une jeune avocate. D’autant plus que les cas difficiles ne lui font pas peur d’habitude : elle a défendu Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, et Ioulia Timochenko.


 Éviter de mettre tous
les Israéliens
dans le même sac

Concours de circonstances, le journal Haaretz organisait une conférence sur la paix programmée de longue date le 8 juillet dernier, en pleine offensive contre la bande de Gaza. Était aussi invité Naftali Bennett, le patron du Bayit Hayehoudi, un parti extrémiste religieux et politique qui a deux ministères au gouvernement de Benyamin Netanyahou*. Bennett est lui-même ministre de l’Économie. Nous reprenons les termes de la presse juive pour décrire sa prestation: « Son intervention a été ponctuée de huées, de sifflets et d’insultes comme « assassin », « fasciste », mais il a continué son discours malgré les interruptions et les quolibets (...) Alors que M. Bennett sortait de la salle, tout un groupe de protestataires s’est approché de lui l’injuriant et le menaçant même physiquement. L’un de ces militants déchaînés est parvenu à déjouer la protection des gardes du corps qui entouraient le ministre de l’Économie, et à lui donner un coup de poing dans le dos », lit-on. Les dirigeants d’Haaretz n’ont pas la même relation des faits. Dans un communiqué, ils ont écrit : « M. Benett, qui avait été invité à prendre la parole à la Conférence israélienne de la paix, a tiré profit de façon déloyale du comportement inconvenant de l’un des participants qui l’a légèrement bousculé. Il a prétendu avoir reçu un coup de poing afin d’induire la presse en erreur et de faire les gros titres ». Nombreux sont les juifs et les Israéliens en désaccord avec la politique de l’Etat hébreu. Même s’ils ne sont pas la majorité.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

 
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