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avril 2009
Dans « La gazette », mensuel édité par lUPF * dont il est le secrétaire général, Georges Gros évoque les méthodes employées pour contrôler les journalistes dans nos pays démocratiques. Parlant de nos dirigeants, il dit : « La moindre arrière-pensée autoritaire leur vaut une volée de bois vert. Mieux vaut donc pour eux avoir recours à des méthodes plus feutrées. Le copinage en est une, très répandue. Copinage avec les patrons de la presse, mais aussi avec quelques journalistes, triés sur le volet. Lego de ces derniers se développe au contact du pouvoir au prix dun amenuisement parallèle du sens critique. Que ne ferait-on pas pour se maintenir dans le premier cercle, sous prétexte, bien sûr, de la qualité de la source dinformation ? Dans une telle manipulation, le summum de lart du dirigeant est de choisir pour confident ceux qui ont le plus dinfluence sur leurs confrères. Les règles de la pensée unique font le reste. Malheur au dissident, à lautre voix, vite isolée... » France 24 semble vouloir donner raison à Georges Gros. Fin 2008, Grégoire Deniau, directeur de la rédaction, Bertrand Coq, rédacteur en chef, et Ulysse Gosset, journaliste, étaient virés. Début février, cétait au tour dAgnès Levallois et de Moktar Gaouad, rédacteur en chef du canal arabe. Tout cela sous lautorité de Christine Ockrent, nouvelle directrice générale et femme de Bernard Kouchner. |
du courage ! Nous avions
déjà remarqué une fois sa courageuse prise
de position, dans un groupe, « Le Figaro »,
qui est soumis au politiquement correct. Il récidive dans la publication datée
du 14 mars. Parlant de la « main jaune » de
SOS Racisme, créée dans les années 80, il
dit que le but était « de diaboliser la lutte
contre limmigration clandestine, de culpabiliser la population,
de délégitimer le respect de la loi. Cette action
inhibitrice dune rare efficacité a enrichi les passeurs
et les patrons des entreprises qui utilisent cette main doeuvre
bon marché ». Et de poursuivre sur un ton qui
décidément nous plaît : « La mondialisation
repose sur un trépied : celui des capitaux, des marchandises
mais aussi des hommes, qui permettent de rendre plus rentables
les deux autres... » |
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