On se souvient : le 21 décembre 1988,
un Boeing 747 de la Pam Am explosait au-dessus de Lockerbie,
petite ville dÉcosse, faisant 270 morts pour la
plupart américains.
Le 31 janvier 2001, déclaré responsable de lattentat,
Abdelbaset Ali Al-Megrahi, agent de renseignement libyen,
était condamné à la prison à vie
par des juges écossais. Un crime est perpétré,
le responsable est mis sous les verrous ! Tout va pour le mieux
dans le meilleur des mondes. Pas si sûr !
18 mois après les
faits, à 80
km de limpact de lavion, un promeneur tombe sur un
retardateur
dexplosion.
Les enquêteurs le classent pièce à conviction.
Celle-ci a été retrouvée enveloppée
dans un tee-shirt
acheté à Malte.
Un certain Tony Gauci, commerçant dans lîle,
dit reconnaître en Al-Megrahi la personne qui lui
a acheté le vêtement. Néanmoins, son témoignage
contient des contradictions. Pire, il savèrera que
Gauci a reçu de largent de la CIA.
Autre élément
de « preuve »,
des retardateurs dexplosion identiques à la pièce
à conviction ont été vendus par une société
suisse à la Libye. Nouveau problème, six ans
après le procès, lingénieur concepteur
de lappareil témoignait spontanément, pour
affirmer quil en a remis un à une personne en charge
de lenquête.
La question se pose : le retardateur dexplosion, découvert
si opportunément par un promeneur, ne serait-il pas le
même que celui que lingénieur a cédé?
Le 20 août 2009,
après huit ans de détention, au lieu du minimum
requis de 27 ans, Al-Megrahi a été rendu à
la Libye. Sa libération apparaît comme un nouvel
indice tendant à nous faire douter de sa culpabilité.
Mais alors qui est coupable ? Peut-être la Syrie ou lIran
nous susurre-t-on. Espérons que les preuves ne soient
pas en cours de fabrication !
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