ENTRE LES MAINS DES RUSSES ? |
août 2007
Les scientifiques russes auraient mis au point, et expérimenté, des générateurs d'énergie de dimensions modestes et néanmoins capables de produire des impulsions électromagnétiques à très haute fréquence d'une énergie de plusieurs milliers de mégawatts et cela en quelques milliardièmes de seconde. C'est sans doute là un important apport à la recherche scientifique et dans une moindre mesure, nous verrons pourquoi, une forme d'armement nouveau. En fait, c'est mettre à la disposition de l'homme la domestication de la foudre. Les effets de l'impulsion électromagnétique (IEM), ont été révélés au public en 1962 lorsque les atomistes américains ayant agencé une explosion thermonucléaire (dégageant une énergie de 1,4 mégatonne) à la verticale de l'île Johnston, à 400 kilomètres d'altitude, les lumières de l'éclairage public de Honolulu, à 1 300 kilomètres de distance, s'éteignirent, leur réseau d'alimentation n'ayant pas résisté à la surcharge produite par l'explosion. A juste titre, l'impulsion électromagnétique mobilisa le Pentagone aussi bien que d'autres états-majors. Ainsi, en France, le centre d'études de Gramat étudia les moyens de protéger certaines armes, les avions par exemple, des effets de l'IEM. Par des explosions nucléaires à haute altitude il devenait possible de détruire, sur de vastes étendues terrestres, les circuits électroniques et électriques, paralysant une large part de l'activité économique et sociale d'un pays et cela sans s'en prendre, du moins directement, à la vie de ses habitants. On les touchait néanmoins indirectement, par les conséquences d'une interruption de la distribution d'énergie et la destruction des moyens de communication. On imagine combien grande est la vulnérabilité à l'IEM d'une société largement informatisée et des armées aux équipements relevant de l'électronique. Une explosion nucléaire dégageant une énergie de 2 mégatonnes, explosant à 400 kilomètres d'altitude en mer du Nord, étendrait sur toute l'Europe de l'ouest un champ magnétique atteignant 50 000 volts, stoppant le fonctionnement des ordinateurs, téléphones, radios et radars, et mettrait à mal les réseaux électriques. Comment expliquer le phénomène ? L'explosion nucléaire produit, entre autres, rayons gamma et neutrons lesquels, lorsqu'ils atteignent l'atmosphère, disons à partir de 100 à 200 kilomètres au-dessus de la terre, heurtent les atomes d'oxygène et d'azote et en détachent les électrons. Cette ionisation des molécules crée une violente impulsion électromagnétique, les électrons libérés sont déviés par le champ magnétique terrestre qui leur confère une accélération avec impulsion électromagnétique à haute fréquence, cela en quelques 10 nanosecondes. Mais si l'explosion a lieu à basse altitude ou au sol, le champ magnétique dangereux qui est alors créé n'est à redouter que sur de faibles distances (de l'ordre de la dizaine de kilomètres de rayon). En raison de la densité de l'air, les rayonnements sont aussitôt freinés, puis arrêtés, avec une rapide recomposition des molécules (électrons et ions). Cette détonation avait été précédée, en 1958, d'explosions de quelques dizaines de kilotonnes seulement, à 400 kilomètres d'altitude, en vue d'étudier l'IEM sans trop perturber les communications internationales. Une explosion nucléaire aux moyennes altitudes produit une onde de choc (50% de l'énergie dégagée), une radiation thermique (35 %) sur flux de rayons gamma (10 %) après la 1ère minute. Dans le vide, au-dessus de 120/150 kilomètres, ni onde de choc, ni radiation thermique n'ont de " support " et cela au profit des rayons gamma et des rayons X, donc de l'IEM. Général CR Pierre-Marie Gallois |
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