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Le 22 mars 2010, à huit clos devant la commission des forces armées du Sénat américain, le général David Petraeus déclarait : « Le conflit au Proche-Orient alimente un sentiment anti-américain lié au favoritisme des États-Unis envers Israël. La colère arabe née de la question palestinienne ( ) affaiblit la légitimité des régimes arabes modérés. Al-Qaïda mobilise cette colère afin de mobiliser de nouveaux appuis » . Petraeus commande les troupes engagées au Proche-Orient, au Moyen-Orient et en Asie Centrale. Il a précisé : « La poursuite des hostilités entre Israël et certains de ses voisins met en cause notre capacité à défendre nos intérêts ». Quant à Joe Biden,
le Vice-Président américain, un défenseur
dIsraël de longue date pourtant, il a dit à
ses hôtes lors de sa récente visite à Jérusalem
: « Votre comportement met en cause la sécurité
de nos troupes en Irak, en Afghanistan et au Pakistan ». Faut-il ranger Petraeus et Biden dans la catégorie des « méchants antisémites » ou contraindre Israël à se comporter conformément au droit et aux intérêts du reste du monde ? |
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