La presse française sous contrôle israélien |
Les Français sétaient accoutumés à limposante présence de membres de la communauté juive dans les media de lHexagone, en comparaison du poids numérique très faible de cette dernière quand on sait quelle ne représente que 1% de la population du pays. Mais nous entrons dans une nouvelle phase : le contrôle direct de pans entiers de la presse par Israël. Patrick Drahi est français, certes, même si à un moment il a voulu abandonner cette nationalité. Mais il vit en Suisse et jouit de la nationalité israélienne tout en entretenant des liens très forts avec lÉtat hébreu. Il a du reste créé i24 News, une chaîne israélienne en français, en anglais et en arabe, afin, comme il dit, « de montrer le vrai visage dIsraël au monde... » Détail, il a confié la direction di24 à Franck Melloul, un coreligionnaire ancien conseiller en communication de Dominique de Villepin. En 2014, Drahi a fait parler de lui en rachetant SFR, un réseau de téléphone mobile français. Il ajoutait ce fleuron à ses nombreuses acquisitions dans le domaine des réseaux téléphoniques. Pour le quotidien « Libération
», la prise à labordage sest passée
en trois temps. En 2005, Édouard de Rothschild
prend dabord des actions dans le journal. Puis, en 2006,
« Libération » étant en faillite,
sous prétexte de recapitalisation, Rothschild achetait
la majorité des parts, virait la direction, dont Serge
July, et poussait les journalistes qui pensent mal vers la
porte. Enfin, troisième phase, Drahi montrait son
nez et, de prêts en investissements, semparait dune
part importante du capital, sassociant dautre part
à des personnes qui lui servent de prête-nom au
sein Mais Drahi ne sest pas
arrêté en si bon chemin. Début janvier dernier,
il a racheté « LExpress »
et « LExpansion » au groupe belge
Roularta. Petit détail, la banque américaine Goldman Sachs
met Altice, la holding de Drahi, dans les cinq
premières affaires « françaises »
dans lesquelles il faut investir. Outre le « groupe » constitué par Drahi avec « Libération », « LExpress » et « LExpansion », il y a le groupe Dassault avec son vaisseau amiral « Le Figaro ». Or, chez les Dassault on nourrit un sentiment déclaré pour Israël. Il y a aussi « Marianne », création de Jean-François Kahn, dont le capital est détenu à 31% par Maurice Szafran, proche de Radio Shalom. Parmi les autres actionnaires, figurent les noms de Landerman, Sitbon et Ullmann. Une ambiance très communautaire que les positions pro israéliennes des journalistes ne démentent pas ! Petite parenthèse pour « Le Nouvel Observateur », dont les signatures sont en grande majorité juives, puisque cet hebdomadaire est sans doute le plus honnête de France dans sa critique de la politique israélienne. Quand on fait le tour, on se rend bien compte quil ne reste que « Le Point » et « Le Monde » à échapper à ce jeu de « pousse toi que je my mette », leur capital échappant relativement aux réseaux pro-israéliens. |
Patrick Drahi : le mariage de la haute finance et des réseaux sionistes Comme une petite nouvelle sans conséquence, on apprenait le 1er février la nomination de Bernard Mourad à la présidence de MagNewsco, le groupe de média formé par Patrick Drahi, racheteur de SFR, du quotidien « Libération » et de lhebdomadaire « lExpress », pour ne parler que des titres les plus importants. Bernard Mourad est né en 1975 au Liban, dun père libanais et dune mère française. Il est depuis 15 ans chez Morgan Stanley, avec Goldman Sachs, lune des principales institutions financières prédatrices à Wall Street. Pour le compte de Drahi, il a piloté lachat de SFR, de Libération et de lExpress. On sait par ailleurs que Drahi na pas mis un sou de sa poche pour acheter les entreprises précitées. Les banques lui prêtent largent nécessaire. Si Drahi nétait quun homme daffaires ordinaire, nous penserions quil nest motivé que par largent. Mais il a aussi un idéal. Comme nous lavons déjà dit, fervent sioniste, il a créé i24 news, une chaîne de télévision israélienne consacrée à la propagande de lÉtat hébreu. i24 news fait du reste partie du nouveau groupe, MagNewsco. Il sagit donc bien dune rencontre entre la finance internationale, inspirée par le mondialisme, et le sionisme. Dans ce mariage, on est à première vue surpris de voir Mourad, un « franco-libanais », à un poste de commande. On comprend mieux quand on apprend sa mère juive du Maroc, en même que de nationalité française.
En attendant, cest à un double asservissement de nos média que nous assistons sous les férules dIsraël et du mondialisme financier de Wall Street. Cest contre cette opération que lÉtat devrait intervenir, pour préserver ce qui reste de la liberté de la presse, et non pas en défendant le pitoyable Charlie Hebdo. |
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