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novembre 2010
Deux types de signaux se sont allumés au cours des dernières semaines. Dune part les foyers dinsécurité se réclamant dAl-Qaïda sont de plus en plus actifs. Dautre part les belligérants potentiels de la zone moyenne-orientale se sentent acculés. Côté Al-Qaïda, après lAfghanistan, où les Américains ne parviennent pas à maîtriser les Taliban, linsécurité va croissante au Pakistan où les attaques se multiplient contde guerrere les convois de lOTAN. En Afrique, on a vu le foyer algérien sétendre au Sahel et les prises dotages occidentaux devenir une menace ingérable. Aujourdhui, cest le Yémen, en état insurrectionnel, doù partent des colis piégés, qui signalent la dangerosité de ce pays pour le reste du monde. Mais cela nest rien, comparé à un risque dimplosion généralisée du Moyen-Orient où plusieurs entités se sentent menacées dans leur existence :
LIran, le Hezbollah et Israël risquent de voir dans la guerre, ou au moins dans une montée en puissance des conflits de basse intensité, le seul moyen de débloquer la situation. Les méthodes iront dattaques ciblées à louverture dun front, en passant par la création de nouveaux foyers dinsurrection. Débordés, les pays occidentaux seraient vite obligés ou daugmenter le volume de leurs armées, ou se repliant derrière leurs frontières, dencaisser les coups sen protégeant comme ils peuvent. Nous arrivons, croyons-nous, à un point de non retour. Durgence, il conviendrait de constituer un groupe de réflexion pour redéfinir les priorités et envisager une stratégie collective. Mais lOccident et les pays arabes en auront-ils seulement la volonté ? Quant aux États-Unis, principale force de frappe, sauront-ils faire preuve de lindispensable humilité pour écouter leurs différents alliés ? |
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