Pourquoi Sud-Rail pourrit la vie des usagers de la gare Saint-Lazare...

février 2009

Chaque jour, des cheminots font une grève de 59 minutes à la gare Saint-Lazare, bloquant le trafic et empêchant les voyageurs de rentrer chez eux. Le mardi 13 janvier 2009, ils ont fait fermer ce terminal ferroviaire et baisser les grilles.

Il s’agit d’une offensive syndicale orchestrée depuis le 14 décembre 2008 par le syndicat Sud-Rail, organisation d’extrême-gauche. Cette dernière ne cherche pas à faire passer des revendications mais, par le moyen de ces méthodes nauséabondes, veut s’illustrer comme le défenseur des cheminots plus efficace que la CGT, historiquement proche du Parti communiste.

Il faut savoir la CGT remportant habituellement 40% des suffrages des cheminots quand Sud-Rail se contente de 15%. Dans certains bastions, néanmoins, le syndicat d’extrême-gauche capte plus de 30% des votes : Paris Sud-Est (35%), Metz-Nancy (32,9%), Clermont-Ferrand (31,1%), Amiens (30,9%), Lyon (30,5%).

Chez Sud-Rail, on compte nombre de militants de la LCR (Ligue communiste révolutionnaire), le parti d’Olivier Besancenot. Ils cherchent à recruter les cheminots dont les arrêts de travail provoquent une nuisance effective pour l’acheminement des passagers : agents de conduite, aiguilleurs et contrôleurs.

C’est une armée d’activistes que constitue ainsi Sud-Rail au sein de la SNCF. Il serait intéressant d’enquêter sur les liens possibles entre cette organisation et des gens comme Julien Coupat, soupçonné de sabotage des lignes.

En attendant, sous nos yeux et dévoyant les libertés assurées par la démocratie, n’en déplaise aux naïfs, c’est un complot qui se met en place pour saborder la France.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
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