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mai 2013
La guerre en Syrie menace de plus en plus léquilibre régional accentuant la polarisation entre sunnites et chiites... avec Israël en arbitre le doigt sur la détente. Pendant ce temps, Washington multiplie les gestes contradictoires. LIran, à la tête dun axe partant dIrak et rejoignant le Hezbollah au Liban passant par la Syrie, nest pas prêt à lâcher le morceau. Pour le compte de Téhéran, la milice chiite libanaise forme des combattants syriens dont la mission consistera à contrôler des régions entières de la Syrie après la chute de Bachar el Assad. Washington nose pas intervenir et même recule. Les Américains avaient fait une ligne rouge de lusage des armes chimiques par le régime syrien. Les Israéliens affirment linterdit violé. Leurs alliés états-uniens font la sourde oreille craignant dêtre contraints dagir. Mieux, ces derniers renforcent la présence de la CIA en Irak et soutiennent une force « anti-terroriste » qui dépend directement de Nouri Al-Maliki, le Premier ministre et allié inconditionnel de Téhéran. La raison invoquée est la lutte contre les jihadistes sunnites. En clair, en Irak, les Américains aident le camp chiite, quand ils arment ses ennemis avec laide du Qatar et de lArabie Saoudite en Syrie. Quant au pouvoir syrien, il essaie de jouer sa dernière carte : lextension du conflit à tout le Moyen-Orient. Le 18 mars, il bombardait pour la première fois la frontière libanaise. Puis des tirs partaient de Syrie contre le territoire contrôlé par Israël. Résultat, la Jordanie a ouvert son ciel aux drones israéliens. Un règlement du conflit apparaît urgent et il passe par la Russie. Nos dirigeants comprendront-ils à temps ? |
Une fatoua pour légaliser
le viol des captives en Syrie |
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