Menace terroriste anarchiste
sur l’Europe

janvier 2011

Le danger du terrorisme islamiste nous fait souvent oublier les autres risques terroristes. En novembre et en décembre 2010, les envois de colis piégés dans des ambassades à Athènes, puis à Rome nous rappellent que les anarchistes, depuis un siècle et demi, n’ont jamais cessé de sévir.

Le groupe FAI, pour Fédération anarchiste informelle, a revendiqué le jour même deux attaques contre les ambassades de Suisse et du Chili à Rome. Les militants de FAI, semble-t-il, reprochent à la Confédération helvétique de détenir des militants anarchistes et, comme on fait sauter un pétard le 14 juillet, ont voulu honorer la mémoire de Mauricio Morales, un autre de ces « révolutionnaires » mort en 2009 en transportant une bombe à Santiago.

Pour le moment limité à l’Italie et à la Grèce, on assiste au développement d’une « internationale » anarchiste terroriste. Les contacts entre les deux groupes nationaux remontent aux années 1990, quand Alfredo Maria Bonanno, un idéologue italien de la mouvance, avait vu une partie de son oeuvre traduite en grec.

Bonanno avait été arrêté pour l’attaque d’une banque et remis en liberté en raison de son âge, 73 ans au moment des faits.

Comme dans le cas du terrorisme islamiste, pour lequel trop de musulmans ont l’oeil de Chimène en raison du cadre religieux, les anarchistes bénéficient d’un environnement de gauche, imprégné du rêve révolutionnaire, grâce auquel ils s’imaginent une légitimité. Pour vaincre le terrorisme, il faut aussi s’en prendre à ces racines.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

 

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