Forme nouvelle de la menace terroriste

Le double attentat, qui s’est déroulé dans la capitale suédoise, le 11 décembre dernier, emprunte les caractéristiques des attaques islamistes menaçant dorénavant les pays européens.

D’une part, il est de faible capacité, comparé à des opérations comme celle du 11 septembre 2001. D’autre part, il visait un site non stratégique, mais sur lequel se concentrait une foule importante. Enfin, son auteur, relativement isolé et marié avec une Européenne, échappait aux surveillances classiques.

Le choix de ce type d’attaques, par les réseaux terroristes se réclamant d’Al-Qaïda, est le résultat d’un côté, de la traque menée par les services de renseignements occidentaux. De l’autre, de la pression exercée à l’échelle mondiale sur les zones de formation de volontaires.

En raison de la difficulté de détection des individus isolés qui n’entretiennent que des liens sporadiques avec leur réseau, il faut s’attendre à d’autres attaques de ce genre dans les mois à venir. Simplement parce que la sécurité absolue n’existe pas.