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mai 2009
Remis au Congrès américain le 30 avril 2009, le rapport 2008 sur le terrorisme dans le monde constate un fléchissement des attaques par rapport à 2007. Le NCTC (Centre national du contre-terrorisme) révèle quen 2008, on a compté 11 770 attentats dans le monde, contre 14 506 en 2007. Soit une baisse de 18%. Le nombre de décès à la suite dattaques terroristes a considérablement décru, passant de 22 508 morts, en 2007, à 15 765 en 2008. Un tassement de 30%. Sils mettent en évidence linquiétant niveau de violence dont lhumanité est victime, ces chiffres nous apparaissent néanmoins sujet à caution. Pour dénombrer les attentats terroristes, encore faudrait-il disposer dune définition du terrorisme. Or, pour des raisons politiques, aucune na été acceptée au niveau des États ou de la communauté internationale. Résultat, ce terme est plus souvent un thème de propagande quune donnée objective. Un exemple, les soldats américains tués en Irak. A nos yeux, militaires en situation de combat et occupant un pays étranger, contrairement à la comptabilité du NCTC, ne devraient donc pas figurer parmi les victimes du terrorisme*. Un point nous a interpellé. Le NCTC estime quayant du mal à se procurer des fonds auprès de « leurs sources habituelles », les mouvements terroristes « ont de plus en plus recours aux rapts contre rançons ».
Ce sentiment se précise quand le NCTC désigne Cuba, lIran, le Soudan et la Syrie comme étant des pays qui « accordent un soutien aux groupes terroristes ». On perçoit bien là la continuation dune pensée guerrière. Sil le veut, il sera décidément difficile à Obama de changer les choses.
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