a fait flamber l’écran ? |
avril 2013
Aux dernières législatives, en
juin 2012, une certaine Daphna Poznanski-Benhamou,citoyenne israélienne
bénéficiant de la double nationalité française
a été élue dans la 8ème circonscription,
l’une des onze réservées aux Français
vivant à l’étranger. En place, elle parvenait
à siéger dans deux commissions sensibles : celle
de la Défense nationale et celle consacrée à
l’enquête sur le fonctionnement des services de renseignement
français. Cela montre que l’accès de doubles
nationaux à l’Assemblée nationale sans mesures
de précaution peut s’avérer dangereux pour
notre pays. Mais la pauvre Daphna n’a pas eu de chance.
Le 15 février, le Conseil constitutionnel a annulé
son élection et l’a déclarée inéligible
pour un an, ses comptes de campagne ayant été rejetés.
Pour la remplacer, les candidatures se multiplient. Néanmoins
la 8ème En 2001, il a commencé sa carrière à TFJ, la Télévision française juive, où il a même été directeur de la rédaction à partir de 2004. La chaîne bénéficiait des plus hautes protections. Au comité éditorial figuraient entre autres Joseph Sitruk (grand rabbin de Paris), Jacques Attali, Samuel Pisar (survivant du génocide nazi) et Elie Wiesel (2). En 2006, s’installant en Israël et prenant la nationalité du pays, il intégra le ministère des Affaires étrangères, jusqu’à ce qu’en 2008 il fonda JSSNews, un media électronique en français spécialisé sur l’actualité de l’État hébreu et du Moyen-Orient du point de vue le plus sectaire professé à Tel-Aviv et Jé-rusalem. Le 13 janvier il a dit un discours au CRIF sur l’équivalence, pour lui, entre antisionisme et antisémitisme. Mais qu’est-ce qui a poussé Véronique Genest à devenir sa suppléante ? Née en 1956, elle entame une carrière de comédienne dans les années 80 sous son nom, Véronique Combouilhaud. Elle a plus de chance avec le pseudonyme de Genest, adopté en 1981 pour la série télévisée baptisée Nana et créée en hommage à l’oeuvre d’Émile Zola. Néanmoins, le succès n’est encore que timide. 1992 va être une année décisive pour elle. Orpheline depuis l’âge de 10 ans, elle perd son frère. Mais elle a trouvé une âme compatissante en la personne de Meyer Bokobza. Elle l’épouse, lui qu’elle a rencontré en 1989, lors d’un dîner chez son coiffeur, Jacques Moisant, dit-elle dans une interview. Tout un programme ! Mais 1992, c’est aussi le succès avec le personnage d’un commissaire dans la série télévisée publiée par TF1, Julie Lescaut. Troublant concours de circonstances ! Elle explique bien les choses (3) disant de Bokobza : « Je l’ai trouvé drôle, sympa, avec le côté fantasque de mon père et pratiquement la même morphologie que lui ! Autre coïncidence : Meyer est médecin », comme ce père, donc, qui lui a manqué. En psychanalyse, on appelle cela un transfert, n’est-ce pas docteur Freud (4) ! Cela rend Véronique manipulable. Or Bokobza n’est pas n’importe qui. Plusieurs des personnes qui le connaissent confirment : s’il préfère l’ombre à la lumière, c’est cependant un sioniste de la frange extrémiste. Il prend Véronique en charge. Il met en veilleuse son activité médicale et crée avec elle une boîte de production cinématographique, « Sam et Compagnie », du nom du fils qu’ils ont eu en 1996. Il sait où il va. En 2006, il produit « La Dame d’Izieu », un nième film à la mémoire des victimes du nazisme. Mois après mois, il façonne la jeune femme dans l’univers confiné du militantisme sioniste. Enfin, Véronique est à point. En août 2012, à partir de son téléphone portable, elle envoie un message à son réseau de fans disant l’islam « dangereux pour la démocratie ». Puis, le 17 septembre, passant sur le plateau de Jean-Marc Morandini sur NRJ 12, elle ose : « Je suis islamophobe, et phobie veut dire peur. Donc oui, peut-être oui, probablement, je suis islamophobe comme beaucoup de Français. J’ai peur de l’islam comme on a peur d’une chose que l’on ne connaît pas ». Ce qu’elle dit touche la plupart des Français au coeur parce qu’ils entendent ce qu’ils ressentent au quotidien. Parce que islamistes et délinquants charriés par la vague migratoire les inquiètent. Cette inquiétude trouve même des échos dans la caste télévisuelle. Le 20 mars dernier, Christophe Hondelatte (6) déclare publiquement à propos de Véronique : « Elle a dit qu’elle était islamophobe, mais ma foi, elle a le droit, un de l’être, deux de le dire dans notre pays... »
Mais Bokobza pense à parfaire son oeuvre. Il emmène Véronique en Israël. En janvier 2013, elle dit à une publication locale : « On se rend bien compte que les Palestiniens sont incapables d’avoir un État et de le gérer de façon autonome » (5). Des mots qui iront droit au coeur des tenants du Grand Israël. Au cours du même voyage, elle accorde un autre entretien à un certain Jean Patrick Grumberg. Répondant à l’une de ses questions, elle répète servilement la propagande de son interlocuteur : « Je rappelle que l’islam a tué 80 millions d’hindous » (8). Entre Grumberg, Bokobza et d’autres, il s’agit bien d’un réseau qui travaille, non à nous prévenir des dangers de l’islamisme, mais à pousser les feux de la haine contre les musulmans. Véronique Genest est devenue leur outil. Nous plaçons dans cette logique sa prestation qui a fait scandale, du 9 mars dernier à France 2, sur le plateau de « On n’est pas couché ». Quand elle affirme : « La Palestine est une fiction et il n’y a aucun fondement historique à la revendication des Palestiniens sur cette terre », elle répète servilement ce qu’on lui a mis dans la tête. Seul aspect rassurant, même « Actualité Juive », dans son édition du 14 mars, a cru nécessaire de préciser que ces mots constituent « aussi bien une erreur factuelle qu’un bien mauvais service rendu à l’État hébreu ». En d’autres termes, certains partisans d’un Israël conquérant commencent à percevoir la monstruosité de l’idéologie qu’ils ont participé à répandre. Si la Synagogue veut bien faire un effort...
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