RÉPONSE DE "HUMAN RIGHTS WATCH"
AUX ASSERTIONS DES PARTISANS
DES MOUJAHIDINE DU PEUPLE (MEK)

 

"Human Rights Watch,
13 février 2006"

 

http://hrw.org/english/docs/2006/02/15/iran12678.htm

Traduction en Français réalisée par le Centre de Recherches sur le Terrorisme depuis le 11 septembre 2001.

En mai 2005, " Human Rights watch " a publié un rapport sur les présumés atteintes aux droits de l'Homme par un groupe d'opposition iranienne, les Moujahidine-e-Khalq (MEK/MKO)(1) à l'intérieur de leur camp militaire d'Irak de 1991 à février 2003, avant donc la chute du régime de Saddam Hussein. Le rapport, " Pas de sortie :Atteintes aux droits de l'Homme au sein du camp des MEK, " a repris en détails les allégations de douze anciens membres qui avaient décrit devant " Human Rights Watch " une série de tortures psychologiques et physiques dont ils avaient été les victimes ou dont ils avaient été les témoins (2). En outre, le rapport avait utilisé les " mémoires " de Massoud Banisadr, ancien représentant diplomatique des MEK en Europe et en Amérique du Nord (3).

Après la publication du rapport de Human Rights Watch, des personnes liées aux MEK et d'autres ont exprimé des objections contre à ce rapport, soit en contactant " Human Rights Watch, " soit publiquement sur des sites Web dépendant des MEK. Nous avons étudié avec soin ces critiques, concernant le fond et la méthodologie du rapport, et nous les avons estimées sans fondement.

Un certain nombre de ces critiques prétendent que " Human Rights Watch " avait appelé les Etats-Unis, le Canada et l'Union Européenne à ne pas radier le MEK de leurs listes respectives des groupes identifiés comme commettant ou incitant à des actions terroristes, et cela afin de contrer la campagne menée par les MEK pour se faire extraire de telles listes. " Human Rights Watch " n'a en aucun lieu, ni dans le rapport, ni dans ses réponses aux médias, ni dans d'autres demandes, pris de position concernant l'inscription ou le retrait des MEK de telles listes. Nous n'avons fait que rapporter des témoignages crédibles. Ces témoignages révèlent de graves atteintes à l'intégrité, perpétrées par des responsables des MEK, contre leurs propres membres, quand ces derniers voulaient quitter le mouvement. Parmi ces atteintes à l'intégrité, nous signalons les privations prolongée de liberté et la torture.

Un groupe connu sous le nom de " Friends of a Free Iran " FOFI (Les amis d'un Iran libre), formé de quatre membres du Parlement Européen (Alejo Vidal Quadras, Paulo Casaca, Andre Brie et Struan Stevenson) ont présenté les critiques les plus longues du rapport, " Pas de sortie, " du 21 septembre 2005 (4). Le document du FOFI contestait les témoignages et mettait en doute la crédibilité des témoins interviewés par " Human Rights Watch, " disant, parmi d'autres choses, que leurs allégations étaient " largement ou pleinement orchestrées par le ministère des services secrets iraniens."(5)

De la même façon, les MEK avaient prétendu que les anciens membres qui avaient quitté l'organisation étaient en fait des agents des services iraniens. Ni le FOFI ni les détracteurs du rapport de " Human Rights Watch " n'avaient fourni de preuves crédibles pour soutenir ces assertions.

Le document du FOFI faisait suite à une visite de cinq jours de leur délégation au camp principal des MEK, Achraf, en Irak en juillet 2005. La délégation du FOFI a interviewé 19 membres des MEK à l'intérieur du camp d'Achraf. Selon le document du FOFI, ces membres ont contesté les témoignages donnés par les anciens membres des MEK auprès de " Human Rights Watch. " La délégation du FOFI n'a interviewé aucune des personnes qui avaient déposé son témoignage auprès de " Human Rights Watch. "

Parce que " Human Rights Watch " tient à l'exactitude de ses rapports et de ses communiqués, l'organisation (ndt HRW) a pris en considération ces allégations. Nous sommes retournés à nos sources pour revoir et réévaluer la crédibilité de ces allégations. En octobre 2005, les enquêteurs de Human Rights Watch ont rencontré en personne les douze témoins mentionnés dans le rapport " Pas de Sortie ". Les enquêteurs ont mené des entretiens de plusieurs heures avec chacun d'eux, individuellement et en privé. Les interviews ont eu lieu en Allemagne et aux Pays-Bas où les témoins résident habituellement.

Tous les témoins ont relaté à nouveau et en détails leur vie dans les camps des MEK pour la période de 1991 et 2003. Ils décrivent aussi comment les cadres officiels les avaient soumis à différentes formes de tortures psychologiques et physiques lorsqu'ils avouaient leur désir de quitter le mouvement. Les enquêteurs de " Human Rights Watch " ont interrogé longuement les témoins sur les circonstances de ces tortures présumées. Les enquêteurs ont demandé des réponses aux questions spécifiques soulevées dans le document du FOFI en ce qui concerne leurs témoignages. Les témoins ont fourni des réponses détaillées et crédibles, relevant le défi des gens qui mettaient en doute leurs témoignages, rapportés dans " Pas de Sortie ", et dont on trouvera le détail dans l'annexe de ce communiqué.

La seule information différente notée, divergeant du texte du rapport " Pas de Sortie, " concerne la période de détention de Mohammad Hussein Sobhani par les MEK. Dans " Pas de Sortie, " " Human Rights Watch " a rapporté que les cadres officiels des MEK avaient retenu Sobhani en détention isolée durant huit ans et demi, depuis septembre 1992 jusqu'à janvier 2001. Le document du FOFI a mentionné que " à sa demande, il [Sobhani] a vécu dans un appartement équipé menant une vie confortable. Cela malgré l'insistance de l'OMPI, qui souhaitait le voir quitter l'organisation, il ne voulait pas céder… " (6)

Dans sa déposition d'octobre 2005, Sobhani a dit à " Human Rights Watch " que les cadres officiels des MEK l'avaient retenu en détention isolée de façon continue depuis septembre 1992, jusqu'à février 1998, à l'intérieur du camp d'Achraf, pour une période de cinq ans et demi. Il a dit qu'en février 1998, la direction des MEK lui avait offert de le transférer dans un meilleur endroit et de faciliter son transfert en Europe où vit sa fille. Par la suite, les MEK ont déplacé Sobhani dans un autre camp, appelé Parsian, près de Bagdad. Il dit qu'il y est resté jusqu'en juin 1999, dans des conditions qu'il décrit comme une " assignation à résidence. " Il dit qu'il pouvait quitter son appartement, installé dans le camp Parsian, mais qu'il ne pouvait sortir du camp qu'accompagné par des gardes des MEK. Il ne pouvait pas partir pour l'Europe. En juin 1999, lors d'un déplacement à Bagdad, il s'est enfui et a essayé de se rendre au bureau des Nations unies. Il a été arrêté par la police irakienne et livré aux officiers des MEK. Sobhani a dit que les MEK l'avaient gardé en prison dans le camp d'Achraf depuis juin 1999 jusqu'en janvier 2001 et une fois de plus en détention isolée. En janvier 2001, les MEK ont livré Sobhani aux Irakiens. Les autorités irakiennes l'ont emprisonné à Abou Ghraib jusqu'en janvier 2002 (7).

Comme il a été rapporté par les témoins interviewés dans " Pas de Sortie, " les MEK transféraient beaucoup de leurs dissidents de leurs centres de détention et les livraient aux Irakiens. Les autorités irakiennes incarcéraient ces gens à la prison d'Abou Ghraib. Cinq des douze personnes interviewées par" Human Rights Watch " , pour " Pas de Sortie, " ont dit qu'elles avaient échoué à Abou Ghraib à la fin de ces transferts. Elles ont dit à " Human Rights Watch " avoir vu d'anciens membres des MEK déjà détenus dans ce lieu quand elles sont arrivées.

Le document du FOFI n'explique pas pourquoi les MEK remettaient les dissidents aux Irakiens pour les envoyer à la prison d'Abou Ghraib.

Le document du FOFI a soulevé d'autres objections à propos du rapport de " Human Rights Watch " .

Premièrement, il pose des questions à propos de la méthodologie du " Human Rights Watch " consistant à enregistrer les interviews des témoins par téléphone. " Human Rights Watch " , comme d'autres organisations qui mènent des enquêtes et font des rapports sur des affaires d'actualité, ont parfois recours aux interviews téléphoniques pour collecter des informations. Les interviews par téléphone sont reconnues comme une méthode adéquate pour la collecte d'informations. " Human Rights Watch " n'a aucune raison de penser que les témoins ont présenté de fausses identités. Ils ont conforté leur crédibilité par des interviews directes en octobre 2005.

Deuxièmement, le document du FOFI conteste le rapport de " Human Rights Watch " disant que lors de la visite la délégation du FOFI au camp d'Achraf, celle-ci n'a pas trouvé d'indications d'abus ou de mauvais traitements sur les membres des MEK. Le rapport de " Human Rights Watch " , comme il était clairement indiqué dans le texte publié, a évoqué les seules allégations d'abus dans les camps des MEK avant le renversement du gouvernement de Saddam Hussein en avril 2003. Les dépositions des témoins qui ont relaté les allégations de détention et d'abus physiques couvrent la période de 1991 à février 2003. Après l'invasion menée par les Etats-Unis de l'Irak en mars 2003, les forces américaines ont interviewé les membres des MEK dans leurs camps. Les militaires américains ont construit des installations à part pour les membres qui avaient émis leur souhait de quitter l'organisation. Au moins 300 membres (sur un total d'environ 4000) ont choisi de quitter l'organisation. Le rapport de " Human Rights Watch " n'inclut pas les témoignages ou les allégations de témoins sur des abus perpétrés dans le camp d'Achraf après l'invasion de l'Irak. Ainsi, les informations du FOFI concernant les conditions de vie actuelles dans le camp des MEK sont hors sujet, compte tenu du fait que le rapport de " Human Rights Watch " ne concerne que les témoignages sur les conditions sur l'existence dans le camp de 2001 à février 2003.

Annexe

Les membres des MEK, dans le camp d'Achraf, qui ont été interviewés par la délégation du FOFI, ont contesté certaines déclarations des témoins dont les dires ont été publiés dans le rapport de " Human Rights Watch " . Les enquêteurs de " Human Rights Watch " ont longuement interrogé ces témoins à propos des affirmations contenues dans le document du FOFI.

Les réponses, du point de vue de " Human Rights Watch " , confirment la crédibilité et la fiabilité des témoignages initiaux dans " Pas de sortie. " Le rapport de " Human Rights Watch " contient les allégations de témoins disant que deux membres des MEK, Ghorbanali Torabi et Parviz Ahmadi étaient morts suite aux tortures dont ils ont été victimes en détention chez les MEK. Le document du FOFI conteste ces témoignages.

  • En ce qui concerne la mort de Ghorbanali Torabi, la délégation du FOFI a interviewé deux membres des MEK, dans le camp d'Achraf, qui ont contesté ces témoignages. Ces deux membres, Zahra Seraj, la femme de Torabi, et Massoumeh Torabi, la sœur de Torabi, ont dit à la délégation du FOFI qu'il était mort d'une crise cardiaque et non pas à la suite des coups reçus par des officiers des MEK. Aucune des deux n'a dit avoir été présente au moment de sa mort. D'après une communication avec " Human Rights Watch " , Lord Averbury a déclaré avoir interviewé Massoumeh Torabi par téléphone le 13 juin 2005, " Massoumeh a vu Ghorbanali une semaine avant sa mort. " (8)"

 

  • Human Rights Watch " a interrogé à nouveau Abbas Sedeghinejad, une des sources d'origine de " Human Rights Watch " à propos des évènements concernant la mort de Torabi. Abbas a confirmé son témoignage initial basé sur sa propre observation car, en prison, il partageait la cellule de Torabi (9). Il a confirmé à " Human Rights Watch " , que tard dans la nuit, après que Torabi ait été absent de sa cellule pendant deux jours, deux hommes l'avaient ramené, le portant, et l'avait jeté à l'intérieur. Sadeghinejad a constaté que Torabi ne respirait plus et que son visage portait les traces d'un sérieux passage à tabac. Il a dit que d'autres compagnons de cellules ont examiné Torabi de plus près et en ont déduit qu'il souffrait de fractures. Sadeghinejad a reconnu que Torabi aurait pu mourir de crise cardiaque mais a aussi maintenu que les MEK l'avaient copieusement battu, apparemment pendant son interrogatoire.

 

  • Alireza Mir Asgari a corroboré les circonstances de la détention de Torabi et de son mauvais traitement de la part des MEK. Il s'est basé sur sa propre observation des faits. Alireza Mir Asgari a dit à " Human Rights Watch " que les MEK l'ont détenu en même temps que Torabi. Il a dit qu'il connaissait Torabi depuis son enfance. Ce dernier l'avait recruté à Téhéran quand il avait 17 ans pour rejoindre les MEK en Irak. Mir Asgari a dit à " Human Rights Watch " que durant sa détention en 1995, il a vu Torabi face à face pendant une longue session d'interrogatoire. Il a déclaré que les interrogateurs les avaient interrogés tous les deux sur la motivation de Torabi pour recruter Mir Asgari et l'amener à rejoindre les MEK dans leurs camps en Irak. Ils les ont accusés de travailler pour le gouvernement iranien. Mir Asgari a dit que, pendant l'interrogatoire, il avait vu que le corps de Torabi portait des traces de coups et de tortures physiques (10).

 Mir Asgari a raconté à " Human Rights Watch " que, lorsqu'il évoquait le sujet de la mort de Torabi devant M. Rajavi, celui-ci répondait parfois que Torabi s'était suicidé, d'autres fois que Mir Asgari et d'autres prisonniers avaient tué eux-mêmes Torabi parce qu'ils le soupçonnaient d'être un informateur. Il a dit qu'à aucun moment Rajavi n'a prétendu que Torabi était mort d'une crise cardiaque.

  • Concernant la mort de Parviz Ahmadi, la délégation du FOFI a rapporté que Hossein Raboubi, un membre des MEK, leur a dit que Ahmadi était mort au cours d'une opération militaire à l'intérieur de l'Iran (11). Dans son rapport, " Human Rights Watch " a mentionné les affirmations des MEK disant qu'Ahmadi avait été tué par des agents iraniens (12). " Human Rights Watch " a aussi exposé le témoignage des 3 témoins, Abbas Sadeghinejad, Ali Ghashghavi et Alireza Mir Asgari, qui ont dit qu'ils ont partagé la cellule de prison avec Ahmadi et l'ont vu mourir en prison après que les gardes l'aient ramené d'une séance d'interrogatoire.

Durant une interview de visu, en octobre 2005, " Human Rights Watch " a interrogé ces témoins à part. Chacun d'eux a donné une description détaillée et constante de ses souvenirs concernant la mort d'Ahmadi. Ces témoignages sont en accord avec leurs précédentes déclarations, telles que publiées dans le rapport " Pas de Sortie ".

  • Le document du FOFI contient une interview avec Hassan Ezati dans le camp d'Achraf. Hassan Ezati est le père de Yasser Ezati, un des témoins mentionnés dans le rapport de " Human Rights Watch " . Hassan Ezati a dit à la délégation du FOFI que " Yasser, quittant le camp d'Achraf, s'était immédiatement présenté à l'ambassade iranienne à Bagdad. " (14)

Interrogé à ce propos, Yasser Ezati a vivement nié. Il a dit qu'il s'était d'abord rendu à l'ambassade d'Allemagne à Bagdad, parce qu'il avait vécu en Allemagne avant de venir en Irak. Il a dit à " Human Rights Watch " , que parce que l'ambassade d'Allemagne était fermée à ce moment là, il se trouvait face à un choix qui se réduisait, soit à regagner le camp d'Achraf, soit à se rendre en Iran. Il a dit qu'il était tellement désespéré à l'idée de se retrouver à nouveau au camp d'Achraf, lui qui avait attendu tant d'années l'occasion de s'en aller, qu'il avait décidé de prendre le risque de rentrer en Iran faute d'une meilleure solution. Il a dit à " Human Rights Watch " , qu'il avait rejoint la frontière iranienne par ses propres moyens. Yasser Ezati a ajouté que durant son séjour en Iran, la police locale iranienne l'avait arrêté trois fois pour " fautes morales. " Yasser a estimé qu'il ne pouvait pas rester en Iran, puisqu'il n'y avait jamais vécu, et s'est donc rendu en Allemagne.(15)

  • Le document du FOFI, contient une interview avec Leila Ghanbari, un membre des MEK du camp d'Achraf, qui contestait les témoignages de Habib Khorrami, Tahereh Eskandari et Mohamad Reza Eskandari, dans le rapport de " Human Rights Watch " . Tahereh Eskandari et Habib Khorrami sont frère et sœur. Tahereh et Mohammad Reza Eskandari sont mariés. Leila Ghanbari est la première femme de Habib Khorrami. Elle avait quitté l'Iran pour l'Irak avec Khorrami et Tahereh Eskandari en 1988. Le rapport de " Human Rights Watch " avait cité les Eskandari disant : " L'organisation avait pris nos passeports et nos pièces d'identité dès notre arrivée au camp (des MEK en Irak), quand nous avons émis notre souhait de quitter, ils ne nous ont jamais rendu nos documents. Nous étions retenus dans des centres de détention, entre autres à Iskan. " Leila Ghanbari a contesté cela disant au FOFI " Une fois, ils ont dit que leurs passeports leur avaient été retirés. Laissez-moi dire que j'ai ri en entendant cette déclaration, quel passeport ? C'étaient des réfugiés ! "(16). Les auteurs du FOFI disent que les officiels des MEK ont dit que Mohammad Reza Eskandari et Tahereh Eskandari ont traversé la frontière Iran-Irak et que, pour commencer, ils n'avaient jamais eu de passeports. (17)

" Human Rights Watch " a interrogé Mohammad Reza Eskandari, Tahereh Eskandari et Habib Khorrami séparément au vu des déclarations de Leila Ghanbari et d'officiers non cités des MEK. Les Eskandari et Khorrami, individuellement, ont dit à " Human Rights Watch " que Tahereh Eskandari, Habib Khorrami et Leila Ghanbari avaient quitté l'Iran ensemble, en mars 1988, pour se rendre en Irak, traversant la frontière turque et utilisant leurs passeports à cette fin. Ils disent que les MEK ont confisqué leurs passeports et ne les leur ont jamais rendus. Mohammad Reza Eskandari était le seul à avoir fui l'Iran sans passeport à travers la frontière irakienne. Tous les trois et dans des interviews à part, ont dit que Leila Ghanbari était enceinte quand elle avait quitté l'Iran pour la Turquie et que son fils, avec Habib Khorrami, est né en Turquie. Habib Khorrami, l'ancien mari de Leila Ghanbari, le père du garçon, a montré à " Human Rights Watch " une copie du certificat de naissance produit à Istanbul en avril 1994 et qui montre la date de naissance du 13 juin 1988.

Leila Ghanbari a aussi contesté les déclarations de ces témoins, qui disent que les MEK les avaient emprisonnés dans différents centres de rétention. Mohammad Reza Eskandari, Tahereh Eskandar et Habib Khorrami, dans des interviews séparés et directes, ont une fois de plus fourni à " Human Rights Watch " des détails et des comptes-rendus constants sur leurs incarcérations dans différents centres de détention.(18)

 NOTES

  1. Aussi connus sous le nom de Moujahidine du peuple d'Iran, OMPI
  2. http://hrw.org/backgrounder/mena/iran0505/index.htm
  3. Massoud Banisadr, "Memoirs of an Iranian rebel" (London: Saqi Books, 2004)
  4. Le rapport fut présenté le 21 septembre Durant une réunion parrainée par le FOFI. Selon un communiqué de presse du 23 septembre sur le sur le site Web du " National Council of Resistance of Iran " (Conseil National de la Résistance en Iran), un groupe lié aux MEK. Le texte du document du FOFI fut disponible plus tard sur ce même site de la Toile : Plusieurs points soulevés dans le document du FOFI ont été évoqués à part dans des correspondances adressées à " Human Rights Watch " par Lars Rise, un membre du parlement norvégien, et deux autres membres du House of Lords, Lord Eric Averbury et Lord Gordon Slynn.
  5. Page 6 du document du FOFI.
  6. Page 65 du document du FOFI.
  7. Interview du " Human Rights Watch " avec Mohammad Hossein Sobhani, le 2 octobre 2005 en Allemagne.
  8. E-mail de Lord Averbury à " Human Rights Watch " le 15 juin 2005.
  9. Interview de " Human Rights Watch " avec Abbas Sedeghinejad, le 2 octobre 2005 en Allemagne.
  10. Interview de " Human Rights Watch " avec Alireza Mir Asgari, le 2 octobre 2005 en Allemagne
  11. Pages 60-62 du document du FOFI.
  12. http://hrw.org/backgrounder/mena/iran0505/4.htm#_Toc103593132. La publication des MEK " Mojahed, " du 2 mars 1998, mentionne Parviz Ahmadi sur une liste en tant que " martyr " tué par les agents des services des renseignements iraniens. "
  13. Interview de " Human Rights Watch " avec Abbas Sedeghinejad, le 2 octobre 2005 en Allemagne. Interview de " Human Rights Watch " avec Alireza Mir Asgari, le 2 octobre 2005 en Allemagne. Interview de " Human Rights Watch " avec Ali Ghashghavi, le 3 octobre 2005 en Allemagne. Leurs témoignages concernant la mort d'Ahmadi sont dans les pages 16-17 dans " Pas de Sortie ".
  14. Le document du FOFI page 69.
  15. Interview de " Human Rights Watch " avec Yasser Ezati en Allemagne le 3 octobre 2005.
  16. Le document du FOFI page 78.
  17. Le document du FOFI page 78.
  18. Interview de " Human Rights Watch " avec Tahereh Eskandari aux Pays-Bas le 6 octobre 2005. Interview de " Human Rights Watch " avec Habib Khorrami aux Pays-bas, le 6 octobre 2005.

Lire aussi: Manipulations psychologique chez les Moujahidine-e-Khalq (MEK / MKO)

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