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mars 2009
Membre du Parti communiste pendant onze ans, puis cinq années conseiller de Jean-Marie Colombani, au «Monde», il est membre du comité éditorial du «Figaro» depuis 2002. En 2007, il appelait à voter pour Nicolas Sarkozy. Nous le laisserons face à sa conscience pour nous inquiéter, en revanche, des étranges propos quil tient dans ses éditoriaux du « Figaro ». Le 15 février, il parlait de larmée algérienne « dont on feint souvent de ne pas sapercevoir quelle reste une armée de contingent, reposant sur le consentement des soldats ». Plus loin, il qualifiait les gens au pouvoir à Alger, avec Bouteflika à sa tête, de « parti de la liberté ». Sous la tyrannie du FLN et de larmée, les Algériens vont rire jaune. Le 7 février, il voyait dans lopposition entre Hutus et Tutsis, au Rwanda, « une invention de la colonisation ». Il estimait quà « force dentendre le récit de la bataille des « Éperons dor », où le peuple flamand fit la peau au XIIIème siècle à la chevalerie française, beaucoup de Hutus fantasmèrent dexpulser et de massacrer les Tutsis... » En clair, à croire Adler, les Rwandais, sans doute les Africains en général, ont importé de tribalisme dEurope. Le 22 février, il écrivait : « La négociation finale avec les Palestiniens se déroulera dautant mieux que lIran aura été apaisé (...) et lIran chiite conforté ». Pour lAlgérie, qui a noué des relations secrètes avec Israël, et pour le Rwanda, où lÉtat hébreu est lié au pouvoir tutsi contre la France, on comprend la démarche du sioniste Adler. Son propos sur lIran paraît plus insaisissable. Il repose, pensons-nous sur un constat : lIran et Israël ne peuvent à la fois se faire la guerre et dominer le monde arabe. Alors, pourquoi pas se le partager ? Par ses écrits, chaque jour un peu plus, Alexandre Adler montre ce quil est : le cheval de Troie dIsraël dans la presse française. |
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