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Tsipras est né le 28 juillet 1974 dans une famille de la petite bourgeoisie athénienne. Il a 15 ans au moment de la chute du mur Berlin en 1989. Alors au lycée, il a fait la rencontre de Peristera Baziana qui deviendra sa femme. Tous les deux, ils rejoignent les Jeunesses communistes. Commence alors une vie de contestations.
Dans les années 90, ils participent à la
révolte des lycées et Alexis devient un élément
incontournable du mouvement. Entrant à luniversité,
il est accepté au bureau exécutif du syndicat des
étudiants de lÉcole dingénieurs
civils. Puis, de 1995 à 1997, est élu
au comité central de lUnion nationale des étudiants
de Grèce, émanation de la mouvance communiste. Le jeune homme prend alors doucement son envol. À la tête de la section jeunesse du parti, désormais nommé Synaspismos, de 1999 à 2003, en 2004 il se fait élire au comité politique central, puis au secrétariat politique. En février 2008, il décrochera la présidence du parti. Parallèlement, en 2006,
il se fait élire au conseil municipal de SYRIZA,
une alliance de gauche et décologistes dominée
par le Synaspismos. Puis en 2009, cest la
présidence de SYRIZA quil décroche. Il a
en main sa machine de guerre pour accéder au pouvoir. Mais le 17 juin 2012, nouvelles élections législatives anticipées un mois après les précédentes. Cette fois, SYRIZA obtient 26,9% des suffrages. En janvier 2015, précipitées par la dissolution du Parlement, les législatives donnent à SYRIZA 36,5% des voix. Le parti décroche 149 sièges sur 300, manquant de deux voix la majorité absolue. Nommé Premier ministre, Tsipras, pour sassurer la majorité, sest allié à un parti... de la droite souverainiste, les Grecs Indépendants ou ANEL. Pas mal pour quelquun qui a toujours tenu un discours populiste dextrême gauche, promettant daugmenter les salaires, de supprimer des taxes et de renationaliser les compagnies privatisées. Ce nest pas la moindre des contradictions du personnage. Partisan de lintégration à lUnion européenne, comme le prouve son parcours politique, il a pourtant fait campagne promettant la rupture, cherchant à plaire à une opinion remontée à cause des privations. En fait, plus quun idéologue, Tsipras est un opportuniste retors avide de pouvoir, comme commence à sen apercevoir la Commission de Bruxelles. Il va enfumer lEurope et les Grecs qui lont élu.
Le nouveau gouvernement grec ne cache pas sa colère face à lAllemagne qui refuse de céder sur le terrain de la dette des Hellènes. Alors, renversant la tactique du Cheval de Troie, les Grecs menacent de laisser entrer des terroristes en Europe, dissimulés dans les cohortes de clandestins. On a entendu le ministre de la Défense grecque, Panos Kamménos, dire : « Nous donnerons des papiers à tous les clandestins sans les contrôler. Parmi eux se trouveront probablement des combattants de lEI », LÉtat Islamique ou Daech, qui pourront circuler librement dans toute lEurope. On nous opposera que Panos Kamménos nest pas dextrême gauche, mais le leader dAnel, parti dextrême droite. Sans doute, mais Tsipras a fait entrer Anel au gouvernement pour obtenir la majorité parlementaire. |
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