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Le
13 mai, le Hezbollah annonçait le décès
à Damas dans une explo-sion de Mustapha Badreddine, (Mostafa
Badreddine) le chef militaire du parti en Syrie. Mustapha Badreddine Cela se passait dans le périmètre défensif de laéroport de Damas. Aucun survol na été signalé et, selon un proche de Badreddine, personne ne le savait dans lentrepôt où il a été tué. Toutes les options restent ouvertes. Néanmoins, on ne peut sempêcher de constater sa disparition comme étant très profitable au Hezbollah. En effet, le TSL ( Le tribunal international qui enquête sur lassassinat de Rafic Hariri) qualifie Badreddine de « cerveau » de lattentat qui a valu la mort à Rafic Hariri en février 2005. Avec quatre autres suspects, eux aussi membres du parti chiite, il était réclamé par le TSL. Le Hezbollah soppose à leur livraison au tribunal. Scène de l'attentat
contre
Badreddine est considéré comme lun des usagers des huit téléphones mobiles achetés à Tripoli le jour même de lattaque. Ces téléphones nont jamais plus été utilisés ensuite. En dautres termes, la mort de Badreddine retire une épine du pied du Hezbollah. Il nen faut pas plus à certains pour croire le parti chiite responsable de la mort de son chef militaire. Il est vrai, quà part ses amis, personne ne pleurera Badreddine. Coordinateur militaire pour le compte du Hezbollah en Syrie, le régime de Bachar el Assad lui doit la reprise de la ville de Qousseir, en 2013, grâce à un bain de sang. On sait aussi quil était lun des auteurs des attentats commis contre les ambassades de France et des États-Unis au Koweït en décembre 1983. Emprisonné par les Koweitiens, deux détournements davions avaient été organisés pour obtenir sa libération. Il lui a cependant fallu attendre linvasion du Koweït par Saddam Hussein, en 1990, pour que, dans la confusion, il parvienne à sévader. |
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