LES CHRÉTIENS
SOUS LA TERREUR

avril 2013

Sous le prétexte loufoque qu’ils auraient voulu renverser le pouvoir, au 1er mars et depuis trois mois, 14 jeunes catholiques et protestants sont en prison au Vietnam pour avoir cherché à évangéliser leurs voisins. Le 9 mars 2013, une centaine de maisons de chrétiens sont détruites à Lahore au Pakistan. Le 12, la vidéo de « la mort de sept otages chrétiens » est mise en ligne au Nigeria. Le 14, une église est incendiée volontairement à Benghazi en Libye. Les 20 et 21, 36 chrétiens sont tués par des musulmans, dans la province du Plateau au Nigeria. Le 21, une église qui offusque des mahométans est détruite dans la banlieue de Jakarta en Indonésie.

Le 22, on lit dans la presse : « Sur les 300 églises qui existaient en Irak, il n’en reste plus que 57 qui elles-mêmes constituent des cibles » du terrorisme. Le 25, RFI titre : « Syrie : les chrétiens entre peur, exil et résistance armée ».

Soyons honnêtes, Le 20 mars, 42 musulmans étaient assassinés par les bouddhistes dans la ville de Meikhitila, en Birmanie. N’oublions pas non plus, qui engendre la violence, l’occupation de terres palestiniennes, musulmanes et chrétiennes, par les Israéliens.

Néanmoins, aujourd’hui de par la planète, les chrétiens représentent le plus fort contingent de victimes de l’intolérance religieuse. Vittorio Messori, un Italien membre de l’OSCE ( Organisation pour la Coopération et la Sécurité en Europe), estime le nombre de chrétiens tués à la suite de persécution à une centaine de milliers par an dans le monde.

Il faut dire ces croyants-là victimes préférées du plus grand nombre. Dans les pays demeurés commu-nistes, comme le Vietnam, le Laos ou la Corée du Nord, pratiquer le christianisme revient à prendre le risque de perdre sa maison ou de se retrouver en prison.

Même dans la Chine actuelle, on compte par centaines les chrétiens incarcérés. L’évangélisation y est punie de mort et le parti communiste prétend nommer lui-même les évêques catholiques. Le Vatican refusant de plier, les prélats qu’il nomme sont arrêtés.

En Inde, dans les États, comme l’Orissa, où gouvernent des partis ultra nationalistes hindouistes, les persécutions sont le fait de la majorité religieuse. En 2007, un millier de chrétiens y étaient tués en quelques semaines.

À cela il faut ajouter le banditisme subi par les prêtres en Afrique et en Amérique latine. Ne jouissant d’aucune protection, concentrant aussi entre leurs mains les maigres ressources des communautés qu’ils dirigent, ils représentent des proies faciles pour les petits voleurs. Or, souvent, les agressions se terminent par un meurtre.

C’est cependant en terre d’islam que les attaques, intimidations, vexations et meurtres de chrétiens sont les plus fréquents. Paradoxe, car le christia-nisme bénéficie d’une image favo-rable dans de larges secteurs de la population musulmane qui envoie souvent ses enfants dans les écoles chrétiennes. Mais la montée de l’islamisme aidant, on assiste à la radicalisation de couches populaires excitées par des prêcheurs illuminés.

Le plus injuste, le plus criminel même dans tout cela, c’est le silence de l’Occident qui refuse de voir ce qui le gêne. Il vaut mieux, dans nos pays, être juif ou musul-man si l’on espère un secours.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

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