Quand la République
se fait avoir
par ses traducteurs

mars 2016

L’Ofpra minée par des traducteurs faussant les interviews des réfugiés politiques. C’est ce qui ressort d’une enquête conduite par le quotidien « Le Monde » à propos des Érythréens.

Nous ne sommes pas des inconditionnels du statut de réfugié politique. D’abord en raison des abus, ensuite parce que, compte tenu de l’état du monde, nous y voyons plus l’affaire des Nations Unies que des États. Néanmoins, faute de mieux, il convient pour ces États d’être informés correctement pour prendre une décision.

Or, le jeu est souvent biaisé. Un peu tardivement, « Le Monde » en prend conscience pour les Érythréens. C’est le cas pour d’autres.

Aujourd’hui les Syriens, hier déjà les Vietnamiens ou les Birmans.
Faute de contrôles rigoureux, des agents des gouvernements des pays d’où viennent ces gens se font recruter par l’Ofpra. Au cours des interviews, ils traduisent de manière à bloquer le dossier de certains demandeurs d’asile.

Dans d’autres cas, les membres d’organisations politiques font ce travail afin de bloquer les autres opposants ou de faire passer le dossier de ceux qu’ils souhaitent voir agréer. Nous savons les Moujahidine-e-Khalq, mouvement d’opposition iranien, coutumiers du fait.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

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