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avril 2010
Depuis plus dun mois, des négociations ont lieu entre le gouvernement du Président Hamid Karzaï et le Hezb-i-Islami. Ce parti, jusque-là allié des Taliban, pourrait mettre fin à sa rébellion et trouver une place au sein du pouvoir. Hekmatyar, chef du Heb-i-islami Résultat, des affrontements ont éclaté entre les Taliban et le Hezb-i-Islami. Au début du mois de mars, au cours des combats dans le nord-est de lAfghanistan, une cinquantaine dhommes sont morts. Ce nest pas le seul changement en cours dans la région. Au Pakistan, les autorités ont arrêté plusieurs responsables des Taliban afghans dont le plus connu est Mollah Barader, leur ancien chef militaire. Sur le front diplomatique, on assiste à une autre évolution. Une réunion sest déroulée sur le sol pakistanais entre une délégation du Hezb-i-Islami et des envoyés chinois dépêchés par Pékin. La rencontre a eu lieu sous la protection de lISI, la branche principale des services pakistanais. Or, savons-nous, les Chinois ont obtenu les droits dexploitation sur la mine de cuivre dAynak, dans la province afghane du Logar. La ressource est estimée à au moins 13 millions de tonnes de métal. Dans laccord conclu avec le Hezb-i-Islami, les Chinois ont accepté toutes les conditions de ce parti, insistant néanmoins sur les contreparties : tout en continuant de travailler au départ des forces occidentales dAfghanis-tan, le « Hezb » doit affirmer son influence dans lappareil dÉtat afin dassurer une transition favorable au maintien des liens avec la Chine. Soutenu par le Pakistan, le Hezb-i-Islami est la carte maîtresse de ce pays en Afghanistan et lun des fers au feu de la Chine. |
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