bandit de grands chemins, croise la route de France 24 |
Imad Nadim Al-Kadi, un Libanais, a été condamné par la justice de son pays à six mois de prison et au remboursement de 74 000 $ sur une somme versée par France 24. Cet argent devait financer des reportages en Égypte et en Éthiopie auxquels s'ajoutait une réunion en Syrie. Laffaire est révélatrice des comportements de certains individus qui cherchent à senrichir sans danger pendant que dautres, des journalistes passionnés par leur métier, risquent leur vie dans des zones gravement troublées par des attaques terroristes. Al-Kadi
est coactionnaire avec Issam Dabroub, lui aussi libanais,
dune société portant le nom dIMedia
Services. Cette dernière avait reçu la somme
de 148 000 $ de France 24, la chaîne
française de télévision, pour accomplir
les missions susnommées. De son côté, Al-Kadi avait créé une autre société dont il est actionnaire à 99%, International Media Services. La proximité de lintitulé, avec IMedia Services, laisse entendre quil y a eu une préméditation mûrement réfléchie. Lhabile homme a transféré 74 000 $ des 148 000 sur son compte de la banque Koweit Al Watani au nom de sa société personnelle. Aux dépens donc de la société quil co-détenait avec Dabroub. Al Kadi sabrite pour le moment derrière les frontières. Il ne sest pas rendu au procès et a été jugé par contumace à Beyrouth. Il nen est pas à son coup dessai. En août 1999, il a été condamné par la justice libanaise pour diffamation après avoir accusé Alain Ménargues, ancien directeur de Radio-France pour le Moyen-Orient, de rapt denfant dans une affaire de divorce. Déjà Al Kadi ne sétait pas présenté au tribunal. Il faut dire quil était recherché par le FBI et Interpol pour des opérations délictueuses commises aux États-Unis et en Europe. |
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