Le 16 janvier 2009, vient d’annoncer la chaîne américaine CBS, un convoi de 17 camions d’armes a été attaqué et détruit au Soudan. L’aviation israélienne « serait » responsable de l’opération.

Le 26 mars 2009, les autorités soudanaises ont confirmé l’attaque, qui s’est déroulée au nord de Port Soudan, faisant 39 morts. La presse israélienne a déclaré pour sa part que le convoi transportait des armes légères, des missiles anti-chars et des explosifs destinés aux Palestiniens alors sous les feux de Tsahal dans la bande de Gaza.

Toujours selon les Israéliens, en provenance d’Iran, ces armes auraient dû rejoindre Gaza en traversant le Sinaï, en Égypte, grâce à des contrebandiers.

Les autorités de l’État hébreu ont refusé de confirmer leur responsa-bilité de l’attaque. Mais comme souvent, l’orgueil, ennemi principal d’Israël, a fini par l’emporter. Dans « Actualité juive » du 2 avril 2009, on lit : «Vérification faite, c’est Tsahal qui a bel et bien effectué ce raid, avec la bénédiction de la Maison Blanche ».

Le 26 mars, Ehoud Olmert a pour sa part déclaré : « Il n’y a pas d’endroit où l’État d’Israël ne peut pas opérer. Cela n’existe pas ».

Le cas du Soudan ne semble pas isolé. Le 6 septembre 2007, une position syrienne, suspectée d’abriter un site nucléaire, a été détruite. Un bateau aurait aussi été coulé début février dernier au large des côtes du Soudan. A chaque fois, Israël est soupçonné mais ne reconnaît pas les faits, sans pour autant les démentir.

Néanmoins, personne ne doute de la culpabilité de l’Etat hébreu. Ces attaques, menées comme des actes de piraterie, sont générateurs de terrorisme.