|
La Russie, en revanche, a raison de sopposer à lentrée du Kosovo à lUNESCO. Sous la pression des États-Unis et de lUnion européenne, la candidature de ce territoire a en effet été présentée pour en faire un État membre de lorganisation. Problème, selon la charte fondatrice de lorganisation, seul un État reconnu par les Nations Unies peut devenir membre de lUNESCO. Or, à cette date, sur les 193 pays membres des Nations Unies, 111 se sont prononcés en faveur de la reconnaissance du Kosovo, ne constituant pas la majorité des deux tiers requise. Le Kosovo ne peut donc pas, en termes de droit, devenir membre de lUNESCO. Il est étonnant, et révélateur du mépris du droit par certains, que la question de son admission ait pu être soumise au vote des membres de lUNESCO. Même si le cas de la Palestine, admise comme membre à part entière en octobre 2011, peut faire jurisprudence.
Cependant, quatre sites orthodoxes classés au patrimoine de lhumanité se trouvent sur le territoire du Kosovo. Entrant à lUNESCO, le gouvernement kosovar en obtiendrait la gestion et les fonds afférents. Que le pays soit à majorité musulmane nest pas en cause. En revanche, constatant les déprédations commises par les Kosovars sur les églises et monuments religieux orthodoxes par haine de la Serbie, on peut craindre pour lavenir du patrimoine religieux chrétien confié au Kosovo. |
www.recherches-sur-le-terrorisme.com |