Enrichissements suspects au Kurdistan irakien

septembre 2012

Les Barzani, l’une des deux familles au pouvoir dans le Kurdistan irakien, dépensent des sommes considérables et disproportionnées compte tenu de leurs revenus officiels.

Depuis des dizaines d’années, sous le régime de Saddam Hussein mais aussi en raison de l’embargo des Nations Unies contre l’Irak, le Kurdistan irakien servait de zone de compensation en hébergeant trafics et contrebandes en tous genres.

Les ressources générées ne justifient cependant pas le train de vie des Barzani. Au début de l’été, Massoud Barzani, le patriarche et Président du gouvernement autonome, a coupé court à un voyage au Émirats pour venir à l’aide de son fils Mansour qui avait perdu 3,2 millions de dollars dans un casino. Massoud a payé en liquide sans préciser, comme on s’en doute, l’origine de l’argent. Masrour, un des frères de Mansour, a pour sa part acheté une propriété de dix millions de dollars en Virginie (États-Unis). L’un des neveux de Barzani, lui, a « emprunté » 600 millions de dollars au gouvernement autonome pour renflouer Korek Telecom, une compagnie plus familiale que nationale. Le patriarche lui-même a pris goût au luxe. L’un de ses assistants a payé rubis sur l’ongle pour 50 000 $ chez Bulgari, fameux bijoutier fréquenté par les plus grosses fortunes de ce monde.

Personne ne doute que ces sommes dilapidées sont le signe d’une corruption galopante. Les grands trusts internationaux commencent à s’en inquiéter.

Déjà, Exxon, pétrolier américain, cherche à revendre ses intérêts. Un scénario semblable à celui du Turkménistan menace le Kurdistan irakien. Dans ce pays d’Asie centrale, les compagnies pétrolières ont pris le large quand la corruption a atteint un niveau jugé si excessif qu’il mettait les investissements en danger.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
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