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septembre 2009
De plus en plus de dossiers de corruption et de trafics dorganes passant par les communautés juives et Israël sont dévoilés au grand jour. Ces scandales ne font pas de tous les Juifs des malfrats. Néanmoins, leur dispersion à travers la planète leur permet, mieux que dautres, de constituer des réseaux à léchelle mondiale. Cela peut être pour le meilleur, mais aussi pour le pire. On se souvient de la première affaire dite du Sentier : au milieu des années 90, 85 personnes de la communauté, très implantée dans ce quartier, avaient été condamnées pour escroquerie au préjudice de banques et de compagnies dassurances. En juin 2008, une deuxième affaire du Sentier passait devant les tribunaux. Cette fois, il sagissait de commerçants juifs, bénéficiant dun circuit de blanchiment dargent, qui transitait par Israël, pour dissimuler des revenus illicites tirés de la fraude fiscale. Cette fois, le scandale se déroule au New Jersey, sur la côte est des États-Unis. Nous tirons lessentiel de nos informations d « Actualité juive » du 30 juillet 2009 et de lAFP. |
Le héros de laffaire, si lon ose, sappelle Solomon Dwek, fils dun rabbin de la communauté juive syrienne, « lune des plus riches en Amérique », dit Actualité juive (A.J.). Dwek, magnat de limmobilier de son état, avait été interpellé en 2006 pour une fraude de très grande ampleur. La police lui a alors mis le marché en main, linvitant à collaborer en échange dune remise de peine. « Laboutissement de cet accord, rapporte A.J., a été larrestation, jeudi 23 juillet, de 44 personnes » pour trois chefs dinculpation. Rien que du beau monde. Pour laccusation de corruption, Peter Cammarano, maire dHoboken, Dennis Elwell, maire de Seacaucus, Leona Beldini, vice-maire de Jersey-City et Daniel Van Pelt, sénateur du New Jersey, pour ne citer que quelques noms. Avec quelques sous-fifres, ils ont « accepté des pots-de-vin pour favoriser les entreprises de Solomon Dwek qui se présentait à eux comme un promoteur ». En dautres termes, Dwek a joué les provocateurs. Pour le second chef, blanchiment dargent, on pénètre dans les milieux du rabbinat. A.J. dit : « En matière de blanchiment, le procédé est classique : une donation à une institution qui reverse largent donné (à son donateur) en prélevant au passage 10 à 15% pour ses bonnes oeuvres ». « Au fil des ans, lit-on, des dizaines de millions de dollars auraient transité par les caisses de divers organismes (écoles, associations caritatives, synagogues) dépendant de la communauté juive syrienne (...) Plusieurs rabbins de cette communauté ont été appréhendés dont Rav Saul Kassin (87 ans) de la synagogue Shaare Tsion (à Brooklyn), auteur de plusieurs ouvrages halachiques et considéré comme référence spirituelle des (juifs) Syriens ; le Rav Elihaou Ben Haïm de la communauté Ohel Yaacov, de Deal, et le Rav Edmond Nahum, lui aussi de Deal ». Selon des sources proches
du FBI, poursuit A.J., « Certains rabbins se
servaient de mots de passe talmudiques pour mener leurs transactions
illicites ». Loin des États-Unis, à Bucarest, capitale roumaine, le 20 juillet, trois personnes, deux médecins israéliens et une employée roumaine, se retrouvaient en garde à vue pour trafic dovules. Ils travaillaient pour la clinique Sabyc, créée en 1999 et spécialisée dans les fécondations in vitro. Daprès lAFP, les enquêteurs ont aussi découvert que les employés de la clinique changeaient les caractéristiques physiques des donatrices afin de les faire correspondre aux demandes des solliciteurs. Remarque dimportance, le plus grand nombre des acheteurs de ces ovules venait dItalie, de Grande-Bretagne et... dIsraël. Comme dans le scandale Bernard Madoff, les victimes sont aussi des Juifs. * Concernant la jurisprudence hébraïque qui gère les relations entre un juif et Dieu, dune part, avec les autres hommes dautre part. |
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