DES CLANDESTINS DE MAYOTTE |
mars 2009
Le Sénateur
Henri Torre dit : « On ne sait pas combien il entre
dimmigrés illégaux à Mayotte chaque
année. Disons quil y en a en moyenne toujours entre
50 000 et 55 000. Soit le tiers de la population totale de lîle.
90 % des immigrés illégaux sont d'origine comorienne,
le reste provient de Madagascar et des pays d'Afrique proches
de Mayotte ». Le reste correspond aux dépenses déducation et de soins prodigués aux immigrés illégaux. Révélateur de cette situation, entre 1997 et 2007, les effectifs scolaires de Mayotte ont augmenté de 44 % dans le premier degré et de plus de 100 % dans le second degré. La population scolaire a été multipliée par six, depuis 1973. Les frais de fonctionnement induits par la présence des seuls enfants de clandestins sélèvent à 32 millions d'euros. Selon Torre, les illégaux détenus dans les camps de rétention, en attente dexpulsion, sont fatalistes : « Ils acceptent aussi tranquillement leur détention que leur expulsion car ils savent quils reviendront la semaine suivante ! » Là où le ministère de lImmigration communique en jouant sur les effets dannonce, Torre livre une réflexion pragmatique : « Les solutions doivent senvisager à un niveau global, qui est celui de lOutre-mer en général. La Guadeloupe a les mêmes problèmes. Il sera très dur de bloquer cette immigration, et même de la faire chuter drastiquement. Mais le plus important était de savoir ce que cela coûte. Maintenant nous savons quil serait plus économique de lutter contre limmigration, quitte à considérablement augmenter ce budget ». Le gouvernement, lui,
avec 4000 expulsions véritables du territoire métropolitain,
pour 2008, a visiblement choisi de sen accommoder. Patrick Cousteau |
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