se font avoir par le Mossad |
Lhistoire remonte à 2010. Le Mossad avait alors ciblé un ingénieur syrien du programme des gaz létaux. Les Israéliens entendaient le manipuler pour obtenir des renseignements. Néanmoins,
pour y parvenir, il fallait faire sortir cette personne de Syrie.
La France apparaissait comme le pays le plus adapté
pour ne pas éveiller les soupçons des services
syriens. Une opération dune telle ampleur risquait dêtre détectée par les services français. Le Mossad a donc décidé de mettre ces derniers au courant et de les impliquer. Lopération reçoit le nom de Ratafia. La cible arrive en France habilement amenée à croire quelle va pouvoir y lancer une affaire dimport-export. Elle est dorlotée, servie dans ses désirs les plus intimes et amenée à recevoir de largent liquide. Le piège alors se referme et elle ne peut plus faire machine arrière. Les Français et les Israéliens nont plus quà pressurer leur proie pour récupérer tout ce quelle sait. Jusque-là, ce nest quune mission bien conduite de collaboration entre services. Mais laffaire va fuiter dans « Le Monde » qui en fait une pleine page dans sa parution datée des 26 et 27 mars derniers (2017). Doù vient linfo ? On peut imaginer un double jeu mais les services français semblent furieux. Un officier du Mossad aurait donc parlé ? Possible, mais pourquoi ? Peut-être pour se venger. En effet, le service israélien a profité de lopération Ratafia pour nouer des liens avec des officiers des SR français et tenter de les recruter. Les autorités de notre pays ont réagi et deux officiers du Mossad en poste à Paris ont été priés de quitter la France. Reste une autre hypothèse en relation avec le talon dAchille des Israéliens : lorgueil et la soif de reconnaissance internationale. Ils aiment faire étalage de leur succès même si, pour des services de renseignement, cette tentation est dangereuse. Ajoutons aussi quils aiment compromettre les services des autres pays aux yeux des Arabes en faisant étalage de leurs relations avec eux. Ceci pourrait expliquer la colère de certains officiers français. |
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