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janvier 2011
Le 7 janvier 2011 dans la soirée, deux Français, Antoine de Léocour et Vincent Delory, sont enlevés dans un restaurant de Niamey, au Niger. Leurs ravisseurs seraient des Touaregs. Ils sont affiliés à l’AQMI, présenté comme « la branche » d’Al-Qaïda au Maghreb. Un avion de surveillance français, un Atlantique-2, repère le convoi acheminant les deux jeunes gens vers la frontière nord. Après une première attaque d’un élément de l’armée nigérienne pour stopper les ravisseurs, un commando héliporté des forces spéciales françaises est dépêché à partir du Burkina Faso voisin. Après d’intenses échanges de tirs, nos forces ont le dessus sur les agresseurs. Au résultat, ils trouvent les deux jeunes Français tués. Selon le médecin légiste qui a ausculté les corps en France, l’un, brûlé, a été touché par plusieurs balles. Il peut avoir été victime des tirs des forces nigériennes ou françaises. L’autre a été tué par une balle à bout touchant dans la tête. Il a certainement été exécuté par ses kidnappeurs. Mais un mystère
plane sur cette histoire : au
cours des combats, deux gendarmes nigériens sont morts.
Selon nos informations, ils étaient dans un véhicule
accompagnant les hommes de l’AQMI. Complices, ils
ont tiré contre nos soldats. Que faisaient, avec les gens de l’AQMI, les gendarmes nigériens? Et pourquoi les blessés ne sont-ils pas interrogés ? Le pouvoir nigérien aurait-il
quelque chose à se reprocher ? Collaborerait-il avec les
terroristes de l’AQMI ? C’est en tout cas ce qu’affirment
certains services, accusant le pouvoir nigérien d’être
divisé et certaines factions de jouer un jeu trouble afin
de s’enrichir. |
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