mai 2009

 Pourquoi trahissent-ils
aussi cyniquement leurs pays ?


On se demande parfois pourquoi nos chefs d’industries et les commissaires européens trahissent avec autant de vergogne leurs pays.

La réponse est dans les chiffres. Pour notre patrie, la France, les cinq premiers dirigeants du CAC 40 * touchent respectivement par an :

Antonio Belloni à LVMH, 5,3millions d’euros,
Franck Riboud
chez Danone, 4,279 millions d’euros,
Bernard Arnault
à LVMH, 3,879millions d’euros,
Jean-Paul Agon
chez l’Oréal, 3,465 millions d’euros,
Gérard Mestrallet chez GDF-Suez,
3,171 millions d’euros.

Le moins bien servi, Georges Pauget, au Crédit Agricole, se contente de 920.000 euros par an.

Nos commissaires européens, pas aussi bien lotis, n’en reçoivent pas moins 265.000 euros par an. José Manuel Barroso bénéficie même d’émoluments montant à 293.000 euros. Des salaires de Présidents auxquels s’ajoutent, dans le cas de Barroso, 350.000 euros d’indemnités annuelles pour sa résidence et sa représentation.

A ces niveaux de rémunération, ces hommes planent au-dessus du commun des mortels. Mercenaires richement dotés pour trahir et asservir leurs patries, ils servent sans état d’âme les vrais maîtres du monde : les banques internationales, véritable coeur du mondialisme.


* Le CAC 40 est le principal indice boursier de la place de Paris. Quand on parle des entreprises du CAC 40, on fait allusion aux firmes cotées en bourse à Paris sous cet indice.

 

La Serbie s’apprête à réduire
les salaires de ses fonctionnaires pour répondre aux demandes du FMI

Un projet de loi est en examen à Belgrade sous le nom de « lex specialis », pour réduire de 40 % les salaires de la fonction publique supérieurs à 40 000 dinars (450 €).
Les autorités répondent aux injonctions du FMI (Fonds monétaire international*) en échange du versement par cette institution de trois milliards d’aide. Cette réduction drastique devrait s’accompagner d’une taxe de 6% sur les revenus et les retraites.
Il faut néanmoins savoir qu’en Serbie, le salaire moyen ne dépasse pas 31000 dinars (328 €). Il existe même des salaires et des retraites de 13000 dinars (137 €). Amputer de tels revenus de 6% serait considéré criminel pour n’importe quel autre pays.
Pas pour la Serbie où, après la destruction du pays par les bombardements de l’OTAN, en 1999, le FMI, égal à lui-même, peut réduire les citoyens à la misère sans soulever la moindre indignation. Il convient de se de-mander d’où vient cette haine contre ce pays balkanique.


 Selon Dominique Strauss-Kahn la crise est « loin d’être finie »

Le 23 avril 2009, au cours d’une conférence de presse, Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI (Fonds monétaire international) a déclaré que la crise était « loin d’être finie ».
Avec une assurance déconcertante, il a estimé que la reprise pourrait se produire au cours du premier semestre de 2010, commençant aux États-Unis. « Elle doit venir des États-Unis » a-t-il insisté.
Intéressant de voir un grand argentier comme Strauss-Kahn jouer les prophètes. S’il connaît si bien l’avenir de la crise, peut-être, comme ses semblables, en sait-il plus qu’il ne le dit sur ceux qui en sont les provocateurs. Mais sur ce point, étrangement, il se tait.
Plus on avance dans le temps, plus on a l’impression de vivre un scénario écrit par quelques-uns pour servir leurs intérêts.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

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