Bajro Ikanovic est parti de Bosnie pour la Syrie
en 2012.
En 2005, il sétait déjà illustré
se faisant arrêter dans un appartement bosniaque avec des
armes et 20 kg dexplosif. Avec ses complices, des wahhabites
comme lui, il avait été accusé de préparer
un attentat dans un pays européen. Libéré
après quatre ans de prison, en 2011, il ouvrait un centre
de désintoxication pour les alcooliques et les toxicomanes.
En fait, cette activité lui servait de façade.
Lessentiel de son travail consistait à percevoir
les « taxes » levées par un certain
Dragan Stajic Sijalic, un parrain de la mafia locale, trafiquant
darmes et de drogue. Il rendait aussi des services à
Naser Oric et Naser Kelmendi, autres trafiquants. Les bonnes
habitudes ne se perdant pas, en arrivant en Syrie, il sest
accoquiné avec une bande qui volait dans les maisons abandonnées
ou bombardées à la recherche dordinateurs
portables et autres équipements électroniques.
Mais un autre groupe cherchant à sinstaller dans
leur zone de razzia, les deux bandes se sont battues à
larme automatique. Blessé Ikanovic sest fait
hospitaliser dans une structure dONG financée
par les aides internationales.
Un officiel britannique a déclaré
au quotidien le « Guardian » : « Cest
une course entre les gens dAl-Qaïda et les rebelles
» modérés, en Syrie, et « ce nest
dans lintérêt de personnes de voir Al-Qaïda
gagner ». Pourtant, sur la ligne de cessez-le-feu du
Golan, séparant les Israéliens et les Syriens,
les Casques bleus autrichiens pourraient être rappelés
par leur pays. Sous prétexte de se protéger, Tel-Aviv
serait alors tenté de simpliquer dans la guerre
civile de son voisin.
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