France Terre d’Asile,
une pompe à migrants

mars 2014

On a entendu parler en décembre de l’ouverture d’enquête par le parquet de Paris concernant l’association « France Terre d’Asile » dont le directeur Général, Pierre Henry, est soupçonné de détournement d’argent public et de création d’emploi fictif. Il nous semble utile de dire comment, et à quelles fins, fonctionne cette organisation.

Terre d’Asile est une association loi 1901 dont la création remonte à 1971. Cet organisme, reconnu d’utilité publique, s’est donné pour mission de soutenir les réfugiés venant en France, plus particulièrement les demandeurs d’asile politique et les mineurs.

À ce titre, Terre d’Asile gère plus d’une trentaine de centres d’hébergements à travers la France. En 1999, elle faisait travailler 50 salariés. Au 31 décembre 2013, ils étaient 467. Sans parler d’un vaste réseau de bonnes âmes, toutes bénévoles, toujours prêtes à s’émouvoir devant la misère du Tiers-monde mais insensible à celle des petits vieux, trop Français et trop blancs sans doute, qui survivent en situation de précarité dans nos villes et nos campagnes.

Tout cela a néanmoins un coût. Le budget de Terre d’Asile atteint 50 millions d’euros par an. 70% de celui-ci est couvert par le ministère de l’Intérieur, par nos impôts donc. Le reste provient principalement d’autres structures étatiques, comme l’aide à l’enfance, et de collectivités locales. Les dons et les adhésions ne rapportent que 800 000 €, c’est-à-dire 1,6% de son budget.

Dans sa présentation, Terre d’Asile écrit : « Le terme de réfugié s’appliquera à toute personne qui craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité ». Bien sûr, les Français à peau blanche n’entrent pas dans cette catégorie. D’abord, pratiquement parce qu’ils ne sont pas hors de leur pays. Ensuite parce que, comme tout le monde le sait, la France est le pays des droits de l’Homme. Il y a bien sûr quelques journalistes virés des médias pour pensées non conformes mais qui s’en préoccupe ?

Faut-il s’étonner qu’avec un système si bien huilé en faveur des réfugiés, le nombre de demandes ne cesse d’augmenter ! D’environ 20 000 en 1997, elle sont passées à plus de 50 000 en 2004. S’il y a eu une chute à 25 000 en 2007, la courbe est repartie depuis à la hausse. Il est vrai que l’on avait atteint des sommets historiques dans les années 1989 et 1990, sous François Mitterrand, dépassant les 60 000 demandes. Encore ces demandes ne sont-elles que celles qui ont été enregistrées parce qu’acceptées.

C’est là une bizarrerie de ce système : les dossiers refusés n’entraînent pas l’expulsion du demandeur d’asile. Du reste, comme le demandeur dont le dossier est considéré comme recevable mais finalement rejeté par l’administration après étude. Les uns comme les autres, pour la plupart, errent dans notre pays dans une semi légalité, vivant de petits boulots au noir. Certains parviennent même à faire venir illégalement leur famille en France et à inscrire leurs enfants à l’école. On génère ainsi des cas administrativement et humainement ingérables.

Surtout, la consanguinité entre l’État et Terre d’Asile prouve que ce flux de réfugiés est voulu par nos dirigeants. Ainsi, parmi les membres du bureau et du conseil d’administration figurent Pierre Henry, le directeur général, qui a été membre du conseil d’administration de l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration), Jacqueline Costa-Lascoux, membre du CNRS, Nicole Questiaux, ministre sous Pierre Mauroy, Frédéric Tiberghien, maître de requêtes au Conseil d’État, Serge Blisko, président de la Miviludes, une structure paraétatique etc...

Alors quand nos ministres nous jurent vouloir réduire le flux migratoire, nous sourions.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

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