Najat Vallaud-Belkacem la menteuse

septembre 2014

Le 2 septembre, sur le plateau de France 2, elle disait : « La théorie du genre, cela n’existe pas... » Puis elle insistait, affirmant que son but « est de faire en sorte de promouvoir la culture de l’égalité entre les filles et les garçons » à l’école.

En 2013, alors ministre des Droits des femmes dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, elle a lancé le programme scolaire « ABCD de l’égalité » qui avait officiellement pour seul objectif de défendre l’égalité des sexes. Beaucoup, dont nous sommes, pensent qu’il s’agit en fait d’habituer les enfants dès le plus jeune âge à l’idéologie « des études de genre ». Nous avons déjà parlé de cette mode venue d’Outre-atlantique.

Elle voudrait que notre sexe psychologique ne soit pas le même que celui dont nous sommes doté physiquement. Les tenants de cette théorie, qui font d’exceptions une quasi généralité, sont en fait les architectes d’une société nouvelle teintée de haine contre le sexe masculin. Pire, de déni de notre complémentarité homme/femme en refusant d’admettre nos différences naturelles. On sait à quoi mènent ces idéologies qui, de l’Union Soviétique à l’Allemagne nazie, ont eu la prétention de refaire l’Homme !

Mais après tout, pourquoi Vallaud-Belkacem ne serait-elle pas sincère dans sa démarche ? Pourquoi, iront jusqu’à dire certains, ne voudrait-elle pas simplement un peu plus de justice pour quelques femmes qui, handicapées par nos fonctionnements sociaux, pourraient avoir du mal à se réaliser professionnellement par exemple ?

Simplement parce qu’elle ment et le sait, quand elle dit « La théorie du genre, cela n’existe pas... »

En effet, les 3 et 5 septembre 2014, se déroulait à l’École Normale Supérieure (ENS) de Lyon, le «1er Congrès d’Études de Genre en France ». Qui dit à l’ENS dit donc dans des locaux dépendant de l’Éducation nationale dont Vallaud-Belkacem est le ministre depuis le 26 août 2014.

Comment imaginer qu’un sujet aussi explosif sur le plan national, compte tenu des réactions de la droite et d’une partie de la gauche, puisse être traité au cours d’un congrès se déroulant dans des bâtiments sous la juridiction de Vallaud-Belkacem sans qu’elle en ait été informée ? Comment, par conséquent, peut-elle dire sans mentir : « La théorie du genre, cela n’existe pas... »

Elle ment effrontément, plus effrontément encore qu’un Cahuzac défendant son magot.

On peut se demander d’où lui vient cet attachement, non avoué, à une idéologie pourtant toujours défendue avec empressement à travers les « droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres », comme on dit. Elle considère le moment venu de « traduire l’évolution du modèle familial dans le droit » et soutient « le droit de la gestation pour autrui ». Peut-être tout cela cache-t-il une blessure d’enfance dans le Rif marocain où est née la petite Najat. On sait ce monde-là rugueux et limité en matière de tolérance. Si c’est le cas, ce n’est pas une raison pour nous le faire payer.

On remarquera aussi la suite dans les idées des hommes et des femmes de François Hollande quand il s’agit de remodeler notre société. Vallaud-Belkacem est passée du ministère où elle a pondu l’ « ABCD de l’égalité » au ministère où il s’applique, l’Éducation nationale.

On note aussi qu’en 2006, elle appartenait au programme « Young Leaders » (1) et avait de « passionnantes discussions », dit Yves de Kerdrel, issu de la même promotion, avec ses camarades Nathalie Kociusko-Morizet et Louis Dreyfus (2).

Quand on sait que Kerdrel, ancien du « Figaro » et actuel directeur de la rédaction de « Valeurs Actuelles », a assisté à des réunions du Groupe de Bilderberg, que Kociusko-Morizet est membre éminent de l’UMP et Dreyfus actuel président du directoire du « Monde ». Quand de plus on apprend Kerdrel ayant « souvent défendu Najat auprès d’Emmanuel Macron » (2) (3), notre nouveau ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique (sic), on comprend l’esprit du club « Le Siècle » (4) bien installé. Du reste, Kociusko-Morizet et Dreyfus font eux-mêmes partie de ce club.

Surtout, on comprend ces gens dans des jeux de rôles. Fascinés par la ligne ascendante de leur carrière, ils n’ont plus d’autre idéologie que celle que leur insufflent les chapelles mondialistes. Dans ce cadre, et compte tenu des proximités relationnelle dévoilées plus haut, il convient de se demander si « la théorie du genre » n’est pas voulue par les décideurs mondialistes.

 

Notes

(1) Le programme Young Leaders a été mis sur pied en 1981 pour favoriser les échanges entre de « jeunes leaders » français et américains. On trouve parmi ces heureux élus de nombreux ministres, responsables politiques et patrons de journaux.
(2) De l’aveu d’Yves de Kerdrel dans un article publié dans l’Express du 5 septembre 2014.
(3)
Emmanuel Macron a rejoint la banque Rothschild en 2008
(4)
Le Club « Le Siècle » auquel appartiennent des personnalités les plus marquantes. De droite comme de gauche, ces gens se rencontrent développant des connivences malsaines entre adversaires politiques déclarés. L’hypocrisie du système est aujourd’hui totale.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
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