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septembre 2014
Le 2 septembre, sur le plateau de France 2, elle disait : « La théorie du genre, cela nexiste pas... » Puis elle insistait, affirmant que son but « est de faire en sorte de promouvoir la culture de légalité entre les filles et les garçons » à lécole. En 2013, alors ministre des Droits des femmes dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, elle a lancé le programme scolaire « ABCD de légalité » qui avait officiellement pour seul objectif de défendre légalité des sexes. Beaucoup, dont nous sommes, pensent quil sagit en fait dhabituer les enfants dès le plus jeune âge à lidéologie « des études de genre ». Nous avons déjà parlé de cette mode venue dOutre-atlantique.
Mais après tout, pourquoi Vallaud-Belkacem ne serait-elle pas sincère dans sa démarche ? Pourquoi, iront jusquà dire certains, ne voudrait-elle pas simplement un peu plus de justice pour quelques femmes qui, handicapées par nos fonctionnements sociaux, pourraient avoir du mal à se réaliser professionnellement par exemple ? Simplement parce quelle ment et le sait, quand elle dit « La théorie du genre, cela nexiste pas... » En effet, les 3 et 5 septembre 2014, se déroulait à lÉcole Normale Supérieure (ENS) de Lyon, le «1er Congrès dÉtudes de Genre en France ». Qui dit à lENS dit donc dans des locaux dépendant de lÉducation nationale dont Vallaud-Belkacem est le ministre depuis le 26 août 2014. Comment imaginer quun sujet aussi explosif sur le plan national, compte tenu des réactions de la droite et dune partie de la gauche, puisse être traité au cours dun congrès se déroulant dans des bâtiments sous la juridiction de Vallaud-Belkacem sans quelle en ait été informée ? Comment, par conséquent, peut-elle dire sans mentir : « La théorie du genre, cela nexiste pas... » Elle ment effrontément, plus effrontément encore quun Cahuzac défendant son magot.
On remarquera aussi la suite dans les idées des hommes et des femmes de François Hollande quand il sagit de remodeler notre société. Vallaud-Belkacem est passée du ministère où elle a pondu l « ABCD de légalité » au ministère où il sapplique, lÉducation nationale. On note aussi quen 2006, elle appartenait au programme « Young Leaders » (1) et avait de « passionnantes discussions », dit Yves de Kerdrel, issu de la même promotion, avec ses camarades Nathalie Kociusko-Morizet et Louis Dreyfus (2). Quand on sait que Kerdrel, ancien du « Figaro » et actuel directeur de la rédaction de « Valeurs Actuelles », a assisté à des réunions du Groupe de Bilderberg, que Kociusko-Morizet est membre éminent de lUMP et Dreyfus actuel président du directoire du « Monde ». Quand de plus on apprend Kerdrel ayant « souvent défendu Najat auprès dEmmanuel Macron » (2) (3), notre nouveau ministre de lÉconomie, de lIndustrie et du Numérique (sic), on comprend lesprit du club « Le Siècle » (4) bien installé. Du reste, Kociusko-Morizet et Dreyfus font eux-mêmes partie de ce club. Surtout, on comprend ces gens dans des jeux de rôles. Fascinés par la ligne ascendante de leur carrière, ils nont plus dautre idéologie que celle que leur insufflent les chapelles mondialistes. Dans ce cadre, et compte tenu des proximités relationnelle dévoilées plus haut, il convient de se demander si « la théorie du genre » nest pas voulue par les décideurs mondialistes.
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