CHRONIQUE DU MONDIALISME
Le colloque annuel de la Commission trilatérale  

avril 2013

Il s’est tenu du 15 au 17 mars à Berlin

Les discussions ont été houleuses, avons-nous appris, la crise attisant les différends. Pour le moment, rien de consistant n’a filtré, des consignes de discrétion ayant été transmises. Même la liste des participants, d’habitude assez facilement accessible, n’a pas été dévoilée.

Début janvier, la Commission Trilatérale a publié un rapport rédigé par cinq personnes dont Peter Sutherland, patron de Goldman Sachs international, et Élisabeth Guigou, tous deux membres éminents de l’organisation.

Le document se félicitait de l’éruption des printemps arabes qui engendrait selon lui les conditions d’un vaste marché euro méditerranéen qui permettront de multiplier par trois ou quatre les échanges entre l’Europe et l’Afrique du nord.

Ce n’est pas assez de naïveté machiavélique puisque les auteurs estimaient que l’émergence de ce marché suppose la domination de quatre libertés de base : la libre circulation des biens, y compris les productions agricoles et textiles, des services, de l’argent et des hommes. En clair, ce n’est même pas à moins d’immigration qu’ils appellent, mais à plus, jusqu’à la submersion de notre espace.

Parlant en termes de blocs, ce rapport de l’organisation mondialiste estime qu’il faudra ensuite étendre le marché euro méditerranéen à l’Afrique. Car pour lui, la population européenne ne formera qu’un ensemble de 500 millions d’habitants en 2020, autant que l’Afrique du nord et le Moyen-Orient réunis.

En revanche, avec ses 2 milliards d’habitants à venir en Afrique subsaharienne, un « bloc euro-africain atteindrait alors 3 milliards d’êtres humains », plus que la Chine, et représenterait un tiers de la population mondiale, argumente le rapport.

C’est à ce genre de propos que l’on mesure le danger des projets mondialistes. Gérant les êtres humains comme des troupeaux de moutons, ils ne tiennent pas compte des traditions, de la culture et autres spécificités humaines. Ils parlent en termes d’efficacité marchande, réduisant l’homme à cette seule dimension. L’affaire serait sans importance si ces gens n’exerçaient une influence directe sur les structures européennes et sur nos gouvernements.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
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