Un autre cas
Réaction à
retardement de la police à Royan
Le 10 août 2009, la
police de Royan (Charente-Martime) a escorté une bande
de « jeunes » dÉpinay-sous-Sénart
(Essonne) jusquà la gare, pour les renvoyer à
Paris. La bande sévissait depuis plusieurs jours dans
la ville. Sans la réaction de la population, les forces
de lordre seraient sans doute restées passives.
Arrivée au cours
de la deuxième quinzaine de juillet, la bande a réquisitionné
un logement du centre de la ville et commencé à
terroriser la population. Un témoin affirme : «
Ils se droguaient en pleine rue et affirmaient vouloir faire
la loi, chez nous comme ils la font chez eux ». Le
7 août 2009, une cinquantaine de personnes excédées
envoyait une pétition aux pouvoirs publics. Deux jours
plus tard, la bande passait au racket, tentant dextorquer
de largent à un videur de boîte de nuit avant
de répéter la manoeuvre auprès dun
vendeur de sandwiches. Le 8 août, une trentaine de commerçants
forains sest formée, certains armés de barres
de fer, pour régler leur compte aux « jeunes
». La police est alors intervenue... de fait protégeant
les voyous en sinterposant entre eux et les forains. Comme
dans le cas de Michel Brebion, on voit les forces de lordre
observer sans agir, quand des voyous sen prennent à
des citoyens ordinaires. Faudra-t-il nous organiser en milices
pour obliger les pouvoirs publics à assumer leurs responsabilités
?
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