Robert Zoellick soutient la Chine dans sa partie de bras de fer avec les États-Unis

avril 2015

Il faut savoir, deux grandes tendances existent dans l’univers mondialiste : Ceux qui veulent le monde dirigé par les États-Unis et ceux qui ne voient dans ce pays qu’un allié de circonstances, le bras armé de leurs ambitions le temps d’arriver à la mise sur pied d’un gouvernement mondial.

Début mars, Robert Zoellick s’est clairement positionné. On le sait ancien membre de l’administration de George Bush fils et ancien président de la Banque mondiale, adoubé à ce poste par Washington. Il fait néanmoins partie des soutiens à la création de l’AIIB, « Asian Infrastructure Investment Bank », une banque d’investissement asiatique sous influence chinoise.

Or, non sans raison, les militants de la domination américaine sur le monde craignent que l’AIIB ne concurrence la Banque mondiale, instrument de la politique américaine dans le monde, créée au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale par les États-Unis et leurs alliés.

Sans états d’âme, Zoellick affirme : « Si j’étais (encore) à la Banque mondiale, j’aurais appelé l’AIIB à devenir un partenaire ». Du reste, quand il était à la tête de cette institution, il a fait collaborer avec elle un centre d’études chinois, « China 2030 », qui a produit une sorte d’avant projet de réforme économique du pays.

La prise de distance de Zoellick de la politique américaine va loin. En effet, il a qualifié l’approche de Barack Obama d’ « erronée, autant en terme de conception qu’au niveau de l’exécution ».

Certes, parmi les mondialistes, la division a toujours existé. Mais elle était atténuée par le rôle prédominant des États-Unis dans le monde, en raison de sa puissance économique. Aujourd’hui qu’un concurrent apparaît, la Chine, les divergences s’accentuent.

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