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Il faut savoir, deux grandes tendances existent dans lunivers mondialiste : Ceux qui veulent le monde dirigé par les États-Unis et ceux qui ne voient dans ce pays quun allié de circonstances, le bras armé de leurs ambitions le temps darriver à la mise sur pied dun gouvernement mondial. Début mars, Robert Zoellick sest clairement positionné. On le sait ancien membre de ladministration de George Bush fils et ancien président de la Banque mondiale, adoubé à ce poste par Washington. Il fait néanmoins partie des soutiens à la création de lAIIB, « Asian Infrastructure Investment Bank », une banque dinvestissement asiatique sous influence chinoise. Or, non sans raison, les militants de la domination américaine sur le monde craignent que lAIIB ne concurrence la Banque mondiale, instrument de la politique américaine dans le monde, créée au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale par les États-Unis et leurs alliés. Sans états dâme, Zoellick affirme : « Si jétais (encore) à la Banque mondiale, jaurais appelé lAIIB à devenir un partenaire ». Du reste, quand il était à la tête de cette institution, il a fait collaborer avec elle un centre détudes chinois, « China 2030 », qui a produit une sorte davant projet de réforme économique du pays. La prise de distance de Zoellick de la politique américaine va loin. En effet, il a qualifié lapproche de Barack Obama d « erronée, autant en terme de conception quau niveau de lexécution ». Certes, parmi les mondialistes, la division a toujours existé. Mais elle était atténuée par le rôle prédominant des États-Unis dans le monde, en raison de sa puissance économique. Aujourdhui quun concurrent apparaît, la Chine, les divergences saccentuent. |
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