Des personnalités politiques soutiennent la libération
des membres d'Action Directe

juin 2007

Après la libération en Allemagne de Brigitte Mohnhaupt au mois de mars, en France de Joëlle Aubron pour raisons médicales, en juin 2004, et de Philippe Bidart, de l'ETA, en février, c'est au tour de Nathalie Ménigon de bénéficier d'un régime de semi-liberté annonçant un élargissement prochain.

Tous ont été condamnés à perpétuité, Brigitte Mohnhaupt pour neuf crimes de sang quand elle militait dans les rangs de la Fraction armée rouge. Joëlle Aubron comme Nathalie Ménigon, membres d'Action directe, pour les meurtres du général René Audran et de Georges Besse. Philippe Bidart pour son implication dans l'assassinat de quatre gendarmes et CRS.

Joëlle Aubron
Après leur libération, Brigitte Mohnhaupt comme Joëlle Aubron avaient refusé de renier leur passé, quant à Philippe Bidart, à peine sorti de prison, il faisait une déclaration procatritrice à l'adresse de l'État français.

Alain Geissmar, ancien maoïste, Henri Malberg, du Parti communiste, comme Gérard Miller, le très médiatisé " psy ", militent pour la libération de tous les membres d'Action directe, avec Nathalie Ménigon, de Jean-Marc Rouillan et Georges Cipriani, eux aussi condamnés à perpétuité et ayant achevé la période minimum de réclusion, dite peine de sûreté, de dix-huit ans.

Ceci nous inspire deux questions. D'une part, est-il acceptable pour les victimes, et prudent pour la société, de libérer des terroristes qui n'ont pas fait preuve de repentir ? D'autre part, quel sentiment anime Alain Geissmar, Gérard Miller et Henri Malberg, quand ils soutiennent des criminels dont rien, dans nos pays, ne peut justifier les crimes ?

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

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