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janvier 2011
Le 6 décembre 2010, à la suite dun accord en grande partie secret, on apprenait « laffaire » réglée. Toute la presse sest empressée de présenter ce dénouement comme le retour au bon sens dune famille déchirée par une dispute ordinaire entre une mère et sa fille. Il faut être un rien naïf pour avaler la pilule. Comme le proclamait sur un ton triomphant
« Actualité Juive » du 16 décembre,
élément principal de la partie dévoilée
au public, laccord bénéficiait à Jean-Pierre
Meyers, le gendre de Mme Liliane Bettencourt. « Jean-Pierre
Meyers devient directeur général de la holding
Thétys qui gère les 31% dactions de LOréal
détenues par la famille Bettencourt, lit-on. Cette
promotion était pourtant loin dêtre évidente
pour ce petit-fils de rabbin dont larrivée dans
un milieu aussi traditionnel que la famille Bettencourt ne sest
pas toujours faite sans difficultés ». Que ces
choses là sont dites en termes élégants.
Mais il fallait au « journal de la communauté
juive », comme il se désigne lui-même,
planter une banderille pour conclure : « Discret mais
influent, Jean-Pierre Meyers avait été dans les
années 80 lartisan de léviction dun
dirigeant de LOréal, Jacques Corrèze, en
raison de son passé collaborationniste ». Voilà
qui confirme la question faussement naïve de la Ligue
de Défense Juive disant sur son site Internet à
la date du 3 juillet 2010 : « Y aurait-il une dimension
juive dans la brouille entre la mère et la fille ?
» (1). (1) Voir l'article « Qui veut la peau de LOréal ? » |
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