Une réflexion
du général Pierre Marie Gallois
à méditer

décembre 2009

Le général Gallois a écrit : « Depuis la possession partagée des armements nucléaires, les « Grandes guerres » opposant les combattants par millions et les armes lourdes par centaines de milliers relèvent, fort heureusement, de l’Histoire ».

Il continue : « Cependant, les impérialismes demeurent et les industries d’armement leur fournissent les moyens matériels du combat, mais un combat figé bien avant de monter aux extrêmes de la violence de crainte de basculer dans l’horreur nucléaire.

Mais cette arme nucléaire contenue est également celle qui confère une certaine indépendance à la nation qui la détient. Elle libère des servitudes d’une alliance militaire et de la subordination aux puissances se disant capables d’assurer leur sécurité comme celle de leurs alliés.

Au fur et à mesure qu’à augmenter le nombre des nations détenant ce pouvoir d’intimidation, a diminué l’étendue de la capacité d’hégémonie des puissants. Aussi ceux-ci commencent-ils à se rebeller. C’est le cas des États-Unis pour le monde et de l’Allemagne pour le continent européen.

Ils se rebellent contre la paix par l’atome car celle-ci leur interdit de mener d’ambitieuses politiques dans certaines régions du monde qu’ils auraient pu subjuguer par la guerre ».

Quand Barack Obama propose une dénucléarisation militaire totale de la planète, quand la Russie renforce son potentiel de combat et révise sa doctrine militaire, il convient de se demander si le général Gallois n’a pas raison.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
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