Demande d'une enquête internationale sur le GSPC

janvier 2008

Le 24 décembre 2007, quatre touristes français étaient assassinés dans les environs d'Aleg, en Mauritanie.

Le 11 décembre2007, c'était deux attentats qui, à Alger, faisaient 34 morts. Si la première attaque, visant le Conseil constitutionnel, s'en prenait à un symbole du pouvoir algérien, la seconde, en touchant une mission des Nations unies, désignait l'institution internationale.

Dans les deux cas, des doigts accusateurs pointaient en direction du GSPC, organisation terroriste algérienne rebaptisée Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI).

Abou Moussab Abdel Wadoud, chef du GSPC, diffuse sur Internet en janvier 2007 un message vidéo. Il s'adresse à Oussama Ben Laden l'appelant : "Notre cheikh et bien aimé émir"

 

 

Qui est réellement derrière ces attaques ? Peut-on écarter sans hésitation une manipulation de l'autorité algérienne ?

D'après les enquêtes du " Centre de Recherches sur le Terrorisme Depuis le 11 septembre 2001 ", dans plusieurs opérations imputées au GSPC, la complicité des autorités algériennes est patente. Rien ne garantit que ce ne soit pas les cas aujourd'hui.

D'une part, parce que, insupportable, le doute subsiste. De l'autre, les actions imputées à Al Qaïda touchant d'autres pays, il devient légitime et nécessaire d'autoriser une enquête internationale sous l'égide des Nations unies.

En effet, la Mauritanie ne dispose pas des moyens nécessaires. Quant à l'Algérie, ayant révélé la
limite de ses compétences dans la neutralisation des groupes terroristes, il revient à la communauté des nations de se protéger par elle-même.

En outre, peut-être des investigations, menées de manière professionnelles, pourraient-elles enfin lever les terribles soupçons qui pèsent sur l'autorité algérienne en matière de manipulation du terrorisme à des fins politiques.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

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