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Hani Ramadan a eu ce quil
voulait : faire parler de lui. Pour être basse, lattaque nen est pas moins intelligente. Intelligente parce quelle sappuie sur un principe de droit : « la présomption dinnocence ». Mais néanmoins basse, parce que les hommes qui sont intervenus risquaient leur vie. Dautant plus basse que le « terroriste », osons le mot nen déplaise à Ramadan, navait certainement pas sorti de son sac un Kalachnikov pour se contenter den admirer la ligne. La présomption dinnocence perd en force, face à lévidence en situation de flagrant délit. Ne pas ladmettre revient à faire preuve de mauvaise foi. Ramadan est trop intelligent pour ne pas le savoir. Comme il sait ses propos ayant dautant plus dimpact sur les esprits de jeunes musulmans quil se sert de sa posture de petits-fils dHassan Al-Banna, le fondateur des Frères musulmans. Voilà pourquoi, plus que les
propos eux-mêmes, nous sommes étonnés par
linaction des autorités. Car à dose homéopathique,
Ramadan distille le même poison que la propagande jihadiste. Ramadan la bien compris ! Répondant à ses détracteurs outrés par sa position sur laffaire du Thalys, il a lancé un autre billet pour, en guise de justification, dénoncer « le soutien de lalliance américano-sioniste euro-compatible au putschiste Al-Sissi, tout comme la passivité de la communauté internationale... » Nos faiblesses et nos roueries servent darguments à Ramadan, aussi sur ce terrain sommes-nous fragiles. En revanche, il fait le silence sur les excès de ses amis islamistes, à commencer par ceux du Président égyptien déchu, Mohamed Morsi. En définitive, nos fautes font le lit des extrémistes de tous bords. |
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